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Brèves de la semaine : Transparence dans la gestion des affaires publiques

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Et si le PM Mara s’inspirait de sa recette alors qu’il était maire !
Au Mali, voire sur le plan international, l’homme qui est aujourd’hui à la tête de la Primature, est bien connu pour son amour du travail bien fait, son engagement pour la Patrie et surtout son penchant pour  la transparence dans la gestion des affaires publiques. Moussa Mara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait fait ses preuves en la matière, alors qu’il était maire de la Commune IV du District de Bamako. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu d’être nommé ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville dans le gouvernement Oumar Tatam Ly, avant que le président IBK ne lui confie tout récemment les commandes de la Primature. Ce jeune pourra-t-il rééditer l’exploit en que chef du gouvernement surtout en ce qui concerne les grands chantiers qui sont des priorités d’IBK : lutte contre la corruption et la délinquance financière, assainissement de la justice, lutte contre l’impunité, libération totale du Nord, refondation et reforme de l’armée, l problèmes de l’école, de santé…
Pour qui connaît bien Moussa Mara que de vieux politiciens qualifient de «jeune loup aux dents longues», partant de son expérience réussie à la tête de la Commune IV et de celle en tant que ministre, ce doué peut bien réussir. Mais, à condition qu’il se mette en tête que diriger un gouvernement de la République et diriger une Commune, fusse-t-elle du District de Bamako, sont deux choses très différentes.
Les ministres du gouvernement Mara sur le terrain : embouteillages et cafouillages !
On se rappelle que le nouveau Premier ministre Moussa Mara, quelques jours après sa nomination par le Chef de l’Etat IBK et la formation de son gouvernement, était en Conseil de Cabinet le samedi 12 avril 2014 dans la salle de conférence de la Primature. L’occasion était opportune pour lui de rappeler aux ministres les principes devant encadrer l’Action gouvernementale. Il a notamment insisté sur : la loyauté envers le président de la République et envers le Gouvernement ;  la solidarité entre les membres du Gouvernement, la convivialité et la collégialité des actes posés ;  la rapidité et la réactivité dans le traitement des dossiers ; l’intégrité absolue, la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance à tous les niveaux ; l’adhésion et le respect d’un Code d’éthique par tous les ministres du Gouvernement ; la priorité absolue à la satisfaction des usagers pour une constante recherche du bien-être des maliens…
Depuis, le rappel de ces principes devant encadrer l’Action gouvernementale, les ministres se sont lancés sur le terrain avec un zèle qui traduit la démonstration de force des uns et des autres. Du coup, ce sont les cafouillages et embouteillages. Rivalisant d’ardeur, certains ministres créent de toutes pièces des activités à grands renforts médiatiques, histoire de se faire voir à la télévision et de «prouver» à l’opinion nationale et internationale qu’ils sont bien au travail. Mais, ils ne doivent pas confondre vitesse et précipitation. De toutes les façons, il ne s’agit pas de «faire semblant» de travailler et par conséquent, c’est à leurs résultats finaux qu’ils seront jugés par le peuple.

 

Affaire des bérets rouges : Sanogo veut jouer les prolongations !

Alors que le juge d’instruction Yaya Karembé poursuit les auditions pour voir plus clair dans l’inculpation du capitaine-général Amadou Haya Sanogo par rapport à l’affaire dite des «bérets rouges» disparus en 2012 et à celle des charniers, l’ex-homme fort de Kati déchu, via ses avocats, a trouvé une nouvelle formule «magique» : le dessaisissement de ce dossier du juge Karembé pour «conflit d’intérêts».
Selon certaines, pour les avocats de la défense de Sanogo, le juge Yaya Karembé ne peut pas instruire le dossier de leur client Amadou Sanogo. Pourquoi ? D’abord parce qu’il fut un moment le compagnon de route de ce dernier et d’autres militaires, tout juste après le coup d’Etat de mars 2012. «Ça s’appelle un conflit d’intérêts», soulignent les avocats du général Amadou Sanogo, qui soutiennent qu’il «existerait une alliance avérée entre le magistrat instructeur et un autre inculpé dans le même dossier».
Et à un proche du juge Karembé de rétorquer : «Amadou Sanogo est aux abois et il sait que des preuves s’accumulent contre lui, surtout que le même juge d’instruction vient d’hériter d’un autre dossier, celui de la mutinerie de septembre 2013 d’un groupe de militaires contre leur mentor, Amadou Sanogo».
A regarder de près, on a tout l’air que les deux camps jouent au Ping-pong. Ce qui aurait l’avantage pour les avocats de la défense de retarder l’échéance du jugement de leur client Sanogo, en décourageant Yaya Karembé après tous les efforts qu’il a fournis et qu’il est en train de fournir pour qu’enfin, la vérité éclate au grand jour.
Libération de cinq humanitaires maliens : le satisfecit d’IBK et de Hollande

 

Bonne information : les cinq humanitaires maliens, capturés le 8 février dernier par un « groupe terroriste », ont été libérés lors « d’une action des forces armées françaises » dans la matinée au nord de Tombouctou, indique le communiqué. «Quatre d’entre eux sont des employés du Comité international de la Croix-Rouge», mais tous sont des Maliens.
Leur libération dont se réjouissent les présidents français et malien François Hollande et Ibrahim Boubacar Keïta, a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi par les forces armées françaises engagées au Mali. Elles sont parvenues à libérer ces otages après l’interception de deux véhicules qui roulaient au nord de Tombouctou. Au moins une dizaine de combattants jihadistes auraient été tués. «C’est une opération conduite majoritairement par les forces spéciales présentent dans la zone. Ce sont des moyens aéromobiles, donc des hélicoptères, et terrestres qui ont été engagés à la rencontre de cette cible pour neutraliser une partie du groupe terroriste. Il y a eu des échanges de coups de feu. Il s’agissait d’une opportunité que nous avons exploitée, donc je ne peux pas vous dire si les autorités maliennes ont été prévenues avant ou après l’opération», a expliqué le Colonel Pascal Georgin, porte-parole adjoint de l’Etat-major des armées françaises.

Virus Ebola : les autorités maliennes se veulent rassurantes, mais…

L’épidémie de la fièvre Ebola sème la panique dans nombre de pays. Et pour cause, elle tue plus que le Sida, le paludisme…puisqu’il n’y a, pour le moment, aucun traitement pour la combattre. Alors qu’elle a déjà tué ces dernières semaines près d’une centaine de personnes en Guinée et qu’elle s’est propagée au Libéria, serait-elle à nos portes ? En tout cas, on apprend que trois cas suspects ont été décelés dans notre pays. Selon l’Oms-Mali, ces trois personnes suspectent, travaillent à la frontière Mali-Guinée. Et selon le ministère de la Santé du Mali, les trois patients ont été repérés séparément, grâce à des contrôles réalisés dans la capitale à l’entrée de la ville ou encore dans la gare routière où arrivent les transports collectifs en provenance de Guinée. Les patients présentaient certains symptômes inquiétants : vomissements et diarrhées. Mais, depuis qu’ils ont été pris en charge, aucun saignement ne serait apparu. Des analyses seraient en cours pour confirmer ou non qu’il s’agit du virus. Pour l’heure, les autorités invitent les populations à ne pas céder à la panique, car «Le concept de « cas suspect » ne veut pas forcément dire « virus Ebola »». Mais, la vigilance est recommandée pour dénoncer tout cas suspect ; ce qui permettra à notre pays d’éviter de vivre le cauchemar !
Bruno LOMA

SOURCE: Le Flambeau

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