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Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances : «Il y a des tensions de trésorerie qui ne sont pas cachées »

En réclamant l’autopsie, par une équipe d’experts indépendants, du corps de Mahamadou Djéry Maïg pour déterminer les circonstances exactes de sa mort, le MNLA ne cherche-t-il pas à détourner les regards sur la disparition de celui qui est perçu au sein de ce mouvement séparatiste touareg comme un « compagnon encombrant » ?


Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Boriana Yontcheva, a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la dixième revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI. Ensuite, la mission a été clôturée par une conférence de presse animée par le ministre de l’économie et des finances, Boubou Cissé et Mme Boriana Yontcheva chef de la délégation du FMI.
Boubou Cissé a fait remarquer que les salaires sont payés à date échue et « même avant la date légale ». Il a ajouté que les pensions, aussi, sont payées. Il a martelé que l’Etat n’est pas en faillite. Un Etat en faillite, a-t-il expliqué, est un Etat surendetté. « Nous ne sommes pas un pays surendetté qui n’arrive pas à faire face à sa dette », a-t-il assuré. La signature du Mali, a-t-il dit, est crédible, car, l’Etat cherchait 70 milliards, il a obtenu 103 milliards de FCFA. Chaque mois, a-t-il indiqué, le pays paye une cinquantaine de milliards de FCFA pour faire face à ses missions régaliennes. Toutefois, il a reconnu : « Il y a des tensions de trésorerie qui ne sont pas cachées, cela a fait que nous avons pris certaines décisions nécessaires pour toute personne qui a la charge de la gestion des deniers publics ». Il a signalé le poids des exonérations concernant notamment les hydrocarbures et les céréales, qui font que les prix sont maintenus à un niveau satisfaisant. Il a aussi indiqué que, depuis le mois d’avril, le trésor public s’est substitué à l’Energie du Mali, pour l’aider à faire face à ses missions. Il a ajouté : « Si on ne fait pas ça, c’est Bamako qui est dans le noir. » Pour Mme Boriana Yontcheva, «La mise en œuvre du programme au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La mission et les autorités ont revu l’exécution budgétaire du premier semestre 2018. La plupart des critères quantitatifs de performance à la fin du mois de
juin 2018 ont été atteints. »
B.D

Le Canard Déchaîné

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