« En 2009 c’est nous qui avons fait de Sadou Diallo le maire de Gao » La tête de liste du RPM à Gao Boubacar Dacka dit vieux Dacka pour les intimes et futur maire de la Commune urbaine de Gao sort de son silence après les élections communales du 20 novembre dernier où le Rassemblement pour le Mali (RPM) est arrivé en tête des élections communales dans la commune urbaine de Gao.
« Nous avons aussi proposé à nos concitoyens de lancer des programmes et des solutions financières innovants en vue de permettre à notre gouvernement d’atteindre ses objectifs à Gao, dans les domaines comme la paix et la sécurité, l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement, l’emploi, surtout des jeunes, le partenariat et la bonne gouvernance. Je pense que nous avons été choisis par la population à cause de notre projet de société proposé qui est axé sur le changement », a indiqué le nouveau de Gao.
Boubacar Dacka n’a pas raté l’occasion pour réagir aux accusations de fraude et bourrage des urnes formulées par le maire sortant Sadou Diallo dans les colonnes de la Presse écrite et radios la semaine dernière. Pour le nouveau maire, les élections communales du 20 novembre se sont déroulées dans un climat très apaisé et transparent. Selon lui, la population a choisi librement et confié les destinées de la cité à la liste de son choix. Le nouveau maire de Gao est revenu sur les constances dans lesquelles le maire sortant Sadou Harouna Diallo a été élu en 2009.
« En réalité c’est nous qui avons fait qu’il soit maire de Gao .En son temps c’était le système d’alliance où ce sont les conseilleurs qui choisissent le maire. Le président à ATT nous a demandé à travers un de ses émissaires du nom de Vieux Maouloud, de céder le poste de maire à Sadou. Donc librement nous avons accepté de lui céder la mairie. Alors que lui-même sait qu’il n’avait pas les compétences pour diriger la commune urbaine de Gao. Nous pensons qu’il doit cesser de raconter des contres vérités, sinon nous allons tout dire sur lui. a conclu le nouveau Maire de Gao.
Abdoul LatifSource: La lettre du Mali