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Bocar Tréta, Premier ministre : Le Président IBK, ne fera pas ça aux maliens

Le président IBK se trouvera un bon PM à l’instar de Modibo Keïta si, celui- ci voudrait vraiment partir et de son propre chef. Un PM loyal, honnête, travailleur et beaucoup moins prétentieux comme certains candidats au nombre desquels, le ministre Bocar Tréta, qui chaufferait de tout bois, juste pour diriger la Cité Administrative.

ibrahim boubacar keita president malien ibk bocary treta ministre elevage pecheComme une vicieuse perfide campagne de promotion politique, la montée de Bocar Tréta à l’Olympe, c’est-à-dire à la Cité Administrative en qualité de PM, fait ravage dans certains milieux de la capitale, notamment par ceux- là qui broutent  l’herbe maléfique de ses engrais

connus pour être dangereux. Mais entre le rêve et la réalité, le pas est énorme, il est éléphantesque. Le président de la République à la suite de celui qui est perçu comme partant avec toute la confiance et l’estime,  un Premier ministre travailleur, courageux et  beaucoup moins engagé, prétentieux, moins pressé d’arriver au sommet, mais malheureusement beaucoup trop engagé dans des questions d’agenda personnel. IBK, est le président du Mali et aux dernières nouvelles, ce n’est pas le RPM sous la direction du secrétaire général ministre du Développement Rural qui a fait de cet homme d’Etat, président du Mali avec le désormais très mythique score qui a été le sien lors de la présidentielle de 2013. Mais les maliens, debout comme un seul homme. Le RPM aussi bien que certains partis dits de la majorité présidentielle ont sans doute traîné les pieds dans la dynamique. Si un parti ou un homme s’est surpris par cette bourrasque électorale nationale c’est bien Bocar Tréta et certains de ses inconditionnels de l’Hippodrome. L’homme contrairement à ce qu’on croit ou qu’on voudrait faire croire dans le microcosme politique, était le dernier malien à croire à une victoire du président IBK à une élection présidentielle.
Plus pressé que le tout puissant, le créateur et décideur du destin, celui – là que le président continue de garder comme ministre de la République en dépit de tout ce qui se dit ça et là, était allé jusqu’à donner un ultimatum. Le RPM disait-il à l’envie, ne continuera pas
éternellement à soutenir une candidature qui peine à passer et que son parti passera à autre chose si, cette élection n’était pas la bonne.
On était dans la logique de la présidentielle de 2012. Dieu veillait sur IBK et sa très prochaine montée à l’Olympe. Le scrutin de 2012 n’aura jamais lieu pour ce que tout le monde connaît désormais. La main de Dieu était là pour baliser le terrain de 2013, entre temps, les maliens, amis sincères et inconditionnels du président IBK avaient battu le rappel de la troupe nationale, loin de Tréta et de son RPM, quand bien même, il ne contrôlait qu’un carré de brouteurs. Le résultat est là, il  a sonné beaucoup  plus Bocar Tréta que Soumaila Cissé, l’adversaire du jour. Alors, aujourd’hui, au nom de quelle reconnaissance, le président IBK prendra t –il un décret pour nommer celui là même que les maliens vomissent depuis et qui pourrait même être le vilain poison qui serait tenté de le détruire. Tréta n’aime plus IBK, il fait juste le profil bas sachant bien au fond de lui, ce qui pourrait l’arriver au cas où. Si, il est ministre, gaillardement situé au palier supérieur de la nomenclature gouvernementale, c’est bien par égard au respect et à la considération que le président éprouve personnellement à l’endroit de son propre parti, le RPM dont Bocar Tréta est sans conteste le Segal et pour aucune autre considération. Un autre  cadre du même parti, aurait été à cette place il serait forcément dans le gouvernement, avec les mêmes prétentions que celles que caressent Tréta. Mais puisqu’il n’est plus la bonne
personne pour occuper ce poste, que pourrait – il faire que de tenter de casser le RPM ?  Personne ici au Mali, mieux que le président IBK ne connaisse ce genre de batailles politiques des fauteuils, lui qui a eu le privilège d’affronter à la fois, abeilles et frelons à Bamako- Coura ?

Sory de Motti

source : La Nouvelle Patrie

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