Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Basket-ball : LA SéLECTION NATIONALE MASCULINE CADETTE ENTRE DANS L’HISTOIRE

Sacrés champions d’Afrique après leur victoire 76-65 face à l’Egypte en finale de l’Afrobasket U16, le capitaine Siriman Kanouté et ses coéquipiers sont devenus les premiers basketteurs maliens à soulever un trophée continental. Les nouveaux rois du basket africain sont arrivés hier à Bamako

housseini-amion-guindo-poulo-ministre-sports-codem

Il était 14h, quand l’avion d’Ethiopian airline transportant les champions d’Afrique U16 s’est posé à l’Aéroport international président Modibo Keïta Sénou. A leur descente d’avion, les joueurs de la sélection nationale masculine seront accueillis par le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo, le président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB), Me Jean Claude Sidibé et plusieurs centaines de supporters venus à l’aéroport pour fêter le premier sacre d’une sélection nationale masculine du pays. Samedi 22 juillet, les cadets maliens, ont, en effet, rempoté la 5è édition du Championnat d’Afrique U16, Maurice 2017, en battant l’Égypte 76-65, au terme d’une finale parfaitement maîtrisée. Hier à l’Aéroport international Modibo Keïta Sénou, c’était la fête et la joie avec des supporters qui chantaient et dansaient à la gloire des protégés du coach Mamoutou Kané. L’animation était assurée par l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (UNASAM).
Sur les pancartes et les banderoles on pouvait lire : «Vive les Aiglonnets, vive le Mali», «Merci les Aiglonnets» ou encore, «Le Mali champion d’Afrique».
Comme indiqué plus haut, c’est la toute première fois dans l’histoire du basketball malien, qu’une sélection nationale masculine remporte un trophée continental. Ce succès, le pays le doit aux efforts et aux talents des joueurs du sélectionneur national, Mamoutou Kané qui a réussi là où tous les techniciens maliens et étrangers ont jusque-là échoué.
Ce sacre des U16 ouvre donc une nouvelle page de l’histoire du basket-ball de notre pays, notamment chez les hommes qui n’avaient jamais goûté à un sacre continental. «Notre pays vient de s’illustrer, encore une fois, en remportant un trophée continental.
C’est avec une grande fierté que je viens, au nom du gouvernement, accueillir les enfants et leur dire bravo. Merci à tous les acteurs de ce sacre, les joueurs, l’encadrement technique, la Fédération malienne de basket-ball. Je pense que cette coupe est un hymne à la paix dans notre pays», s’exclamera le ministre des Sports. «Je tiens à féliciter et rendre hommage à tous ceux qui ont contribué, de prêt ou de loin, à ce sacre continental», renchérira Housseïni Amion Guindo.
Pour le président de la Fédération malienne de basket-ball, Me Jean Claude Sidibé, le capitaine Siriman Kanouté et ses camarades sont entrés dans l’histoire et méritent d’être fêtés comme des héros.
Après leur départ de l’Aéroport international président Modibo Keïta Sénou, les nouveaux champions d’Afrique et la caravane qui les accompagnait mettront le cap sur le Palais des sports où plusieurs centaines d’inconditionnels. A leur entrée dans la salle, ils recevront un tonnerre d’applaudissements qui va durer de longues minutes.
Il convient de dire qu’en plus de la couronne continentale, le Mali a remporté les titres MVP et de meilleur marqueur décernés au capitaine Siriman Kanouté. L’international cadet figure, également, dans le «5 majeur» de la compétition, en compagnie de son coéquipier Oumar Ballo, Faiez Ghomrassi (Tunisie), Aly Abdelrahman Khalifa (Égypte), Thierry Nkundwa (Rwanda).
Seïbou S. KAMISSOKO

Transfert : NEYMAR RESTE AU BARçA

Le vent est peut-être en train de tourner pour le PSG dans le dossier Neymar. Alors qu’une arrivée imminente semblait possible il y a quelques jours, la tendance est désormais plus à un échec du «transfert du siècle», la star brésilienne ayant visiblement choisi de rester à Barcelone. Et, à en croire certains grands dirigeants européens, ce ne serait pas forcément une mauvaise chose. «Je ne suis pas sûr que ce soit positif pour l’économie du foot français si cela se fait», estime Jean-Michel Aulas. Pour le président de Lyon, gestionnaire reconnu, le montage financier évoqué (222 millions d’euros d’indemnité de transfert-environ 147 milliards de F cfa-correspondant à la clause libératoire + un salaire annuel compris entre 30 et 40 millions d’euros + une prime à la signature pouvant atteindre 100 millions d’euros) serait dangereux : «En analyste économique, je regarde ce que représente cet investissement. C’est plus de 500 millions d‘euros sur cinq ans (environ 327 milliards de F cfa). Quand on essaye de créer une dynamique positive, avec de la valeur ajoutée mais aussi de l’équilibre économique, on se dit que c’est très risqué», explique-t-il. (…) Avant d’agiter la menace du fair-play financier : «Je n’ai pas tous les paramètres. Mais si les chiffres annoncés sont vrais, j’ai la conviction que dans le cadre du fair-play financier tel que l’avait pensé Michel Platini, on est en dehors des clous.»
«Mais nous sommes en économie libérale, chacun est libre de faire ce qu’il veut, précise toutefois le boss de l’OL. De la même façon que je n’avais pas été content quand Laurent Blanc avait été débarqué avec des coûts salariaux énormes pour toute l’équipe, là aussi, il me semble qu’on n’est pas dans une logique économique cohérente pour le championnat français. On n’est pas en Angleterre avec près de 3 milliards d’euros de revenus pour les droits TV.»
«L’économie du foot, ce n’est pas d’acheter des joueurs à 220 millions, nous on a une stratégie», avait déjà dénoncé «JMA». Même son de cloche du côté du Bayern Munich et de son président, Uli Hoeness. Pour lui, le montant d’un possible transfert de Neymar (222 M€) à Paris est même «un signe de faiblesse».
«Si je dois dépenser beaucoup d’argent pour ne rien obtenir en retour, ça veut dire que je n’ai pas bien travaillé en amont. C’est pour ça que je ne pourrai pas être intéressé à ce point, étaie-t-il. Le transfert le plus onéreux n’est pas forcément le meilleur, si ce n’est pas celui qui vous apporte le plus. Je pense que nous devons trouver notre propre voie au milieu de ce bassin de requins à 100 ou 200 millions d’euros.

 

Source: essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance