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Barrick Gold Corporation Mali : PLUS DE 20 ANS APRES MORILA

Visite d’Echanges et de partenariat entre le Réseau des Journalistes du Secteur Minier (RJSM) et les responsables du complexe Loulo-Gounkoto de Barrick Gold Corporation Mali. Après 2 jours de visite de terrains, la Direction du complexe dirigé par le DG Abbas Coulibaly a élaboré une rencontre entre la presse et le secteur des mines. C’était jeudi dernier dans la salle de réunion de la Mine d’or de Loulo. La rencontre était organisée dans le cadre d’un partenariat entre Barrick Gold et le Réseaux des Journalistes du Secteur Minier (RJSM). Aussi pour évoquer les réalisations effectuées pendant le premier semestre de Barrick Gold Corporation  dans le domaine de la création de valeurs et le partenariat au Mali ainsi que les résultats et les perspectives de sa compagnie.

Selon le Directeur Général de complexe Loulo-Gounkoto, plus de vingt ans après le début de la production de la mine de Morila, les mines d’or de Barrick qui opèrent au Mali continuent d’apporter une contribution majeure à l’économie du pays et de jouer un rôle de leader dans le développement de l’industrie minière. Plus loin, il a souligné que durant ces années, Randgold et la société qui lui a succédé ont dépensé, au total,  plus de 160 millions de dollars uniquement dans l’exploration et fait une contribution à l’économie  nationale à hauteur de 6.5 milliards de dollars.

À l’en croire, la mine d’or de Gounkoto est située à 17 km au nord-ouest de Kéniéba, à 1 km à l’est de la frontière avec le Sénégal et à 27 km au sud de la mine d’or de Loulo. L’occasion pour lui de revenir sur la fusion-absorption de Randgold par Barrick Gold Barrick, l’apport de sa société à l’économie malienne ainsi qu’au développement local durant les 23 années de présence.  Il a annoncé que plusieurs projets d’exploration sont en cours pour prolonger la durée de vie de ces mines tant dans le Mali sud que dans la région de Kayes jusqu’en territoire sénégalais.

Tout au long de cette visite d’échanges avec les hommes de médias, les responsables nous ont fait savoir que depuis plus de vingt ans après la production de la mine de Morila, les deux mines d’or de Barrick opérant au Mali continuent d’apporter une contribution majeure à l’économie du pays et de jouer pleinement un rôle de leader dans le développement de l’éducation, de la santé, de l’agro-industrie et de l’industrie minière. La mine de Morila, qui est aujourd’hui fermée, a connu une production d’or de 6.8 millions d’onces.  Quant au complexe minier Loulo-Gounkoto, il  est classé parmi les 10 plus grandes mines d’or au monde. Il a enregistré au cours du premier semestre  de l’année en cours la plus grande amélioration de production du portefeuille global de Barrick.

690 000 onces d’or en 2019, la mine souterraine avec sa profondeur de 600 mètres, a produit 677 000 tonnes de minerais et le second semestre s’annonce meilleur.

Au total, Rand gold et la société qui lui a succédé (Barrick) ont dépensé plus de 160 millions  de dollars en exploration et contribué environ pour  6.5 milliards de dollars (300 000 milliards de FCFA) à l’économie globale du Mali avec un total de 2.6 milliards de dollars au titre des taxes, redevances et dividendes. La contribution de la société au PIB en 2018 a été d’environ 6%.

Selon Abbas Coulibaly, Loulo et Gounkoto ont presque atteint leur objectif de production de 690 000 onces- d’or pour  cette année. Et aussi, l’exploration continue autour des gisements principaux pour  confirmer le potentiel pour le remplacement des réserves exploitées, permettant ainsi l’extension possible de la durée de vie de la mine qui, annoncée pour 5 ans au départ, est aujourd’hui à sa treizième année d’exploitation. Barrick est également en train de rechercher de nouveaux gisements le long de la zone de cisaillement sénégalo-malien long de 70km.

Aujourd’hui, le complexe Loulo-Gounkoto comprend les mines souterraines de Yaléa et Gara ainsi la super carrière de Gounkoto qui pourrait être une quatrième mine souterraine dont la faisabilité est en cours d’étude.

Pour réduire sa facture électrique, la société a entamé l’installation d’une centrale solaire de 70 mégawatts, dont 20 mégawatts libres, hors usage.

Le site est aussi classé meilleur de par la transition réussie de la décision d’exploitation de la mine souterraine et la gestion exemplaire de ses programmes en matière de sécurité, de santé et d’environnement.

Selon le directeur de complexe Abbas Coulibaly, Rand gold est au Mali depuis 20 ans et elle a apporté depuis une énorme différence au bien-être du pays.

Au plan national, il dira qu’elle paye par mois plus de 4 milliards FCFA à l’État sous forme de taxes, dividendes et qu’elle a contribué pour plus de  4 milliards de FCFA à l’économie sous forme de salaires, d’investissements dans les communautés et des paiements aux fournisseurs locaux.

Les opérations de l’entreprise au Mali comptent entre 6 % et 10 % du PIB du pays.

« Avec preuve d’une attention particulière afin que la valeur créée soit équitablement partagée entre toutes nos parties prenantes que sont nos gouvernements hôtes, nos communautés locales », a déclaré Abbas Coulibaly, le directeur de complexe de Barrick Mine Mali.

La décision de réaliser la super fosse de Gounkoto dont la faisabilité a été approuvée par le conseil d’administration est intégralement prise en compte dans cette prévision.  Parlant du complexe de Loulo-Gounkoto, le directeur dira que ce n’est pas seulement une mine de classe mondiale, mais qu’elle est le meilleur de ce genre à tous égards, par la qualité de son équipe de direction constituée entièrement de Maliens.

À travers le Barrick, Rand Gold a le monopole des Mines

Comme vous le-savez vraiment on est en train de travailler ici, vous allez voir que les managements est 100% maliens, même sur le terrain c’est des maliens que vous allez voir, et pour vous dire que le travail qu’on a commencé depuis longtemps et on a été formé dedans et au jour d’aujourd’hui c’est nous maliens qui sommes en train d’opérer les sites miniers de Loulo et Gounkoto.

« Avant de commencer, c’est juste pour vous rappeler que généralement les gens connaissent le secteur minier surtout à Bamako, si tu dis que tu travailles dans ce secteur,  soit les gens pensent que tu prends tout l’or ici et que tu sors avec. Vous-même, vous avez eu l’opportunité d’aller sous terre. Vous avez eu l’opportunité de voir nos engins et de voir comment nous travaillons. Ce sont des engins qui coûtent excessivement chers. Une infrastructure qui nous coûte excessivement chers. Chaque gramme d’or sorti, ça nous coûte à peu près de 500 à 600 dollars. Ça c’est le coût de production de l’or. Alors que pour une tonne traitée, généralement nous avons 3 à 4 grammes, 24 g que nous envoyons à l’usine et il faut traiter une tonne de roche pour pouvoir envoyer 4g à l’usine, et l’usine après la récupération qui est de 90% puisse nous donner 90% de 4g, c’est ça notre travail ici » ; dixit le Directeur technique.

Avant on était Rand Gold

« C’est Rand Gold qui a commencé Loulo et depuis janvier 2019, Rand Gold s’associe à une autre grande structure dans le monde qui est Barrick ; et pour pouvoir bien opérer, et ce mariage a été un mariage vraiment fructueux pour Rand Gold parce que c’est Rand Gold qui a pris la direction managériale de Barrick, parce que Barrick a vu la façon qu’il gère  Rand Gold est bonne. Barrick a laissé le président directeur général de Rand Gold devenir aussi le Président directeur de Barrick ».

Avant d’ajouter: « Pour que l’actuel président puisse amener Barrick là où il a amené Rand Gold. Notre opération, en Afrique de l’ouest on a deux mines, Loulo et Gounkoto. Vous le-savez Morila est en train de fermer maintenant.  Il n’y a pas beaucoup de réserves là-bas et vers le  Sénégal il y a Massawa, qui est en phase de faisabilité. Donc quand les suffres seront  dans le standard de nouveau baril, parce que on est baril et on pourra lancer les opérations, parce que chez nous on a un devise, l’or est important mais il faudra que l’or se paye pour que nous puisse aller dans cette opérations, on va pas aller parce que on est en train faire de l’or,  mais nous partons pour créer des valeurs ajoutées, que l’Etat ait sa part, que les actionnaires aient leur part et nous les travailleurs trouvions notre part. Nous essayons de créer une richesse pour tout le monde. Et pour se faire on a un certain standard. Tan que ce standard n’est pas atteint, on ne peut pas ouvrir une mine, parce que ça demande beaucoup d’investissements.

En Côte d’Ivoire, on a une mine à Tongo, la mine d’or de Tongo qui est aussi opérationnelle, vers l’Afrique Central ».

B. M. COULIBALY

ÉchosMédias

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