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Banques et compagnies d’assurances : DES INTERMEDIAIRES BIEN FORMES SUR LE MARCHE

L’’intermédiaire met le client à l’abri d’éventuels risques qu’il peut courir

mamadou igor diarra directeur general boa mali

La direction nationale du trésor et de la comptabilité publique a organisé une formation de trois mois à l’intention des intermédiaires d’assurance du marché malien. Ils étaient plus de 200 participants à manifester leur intérêt pour cette formation qui, selon ses initiateurs, est une première dans notre pays. Cette session de formation a regroupé des intermédiaires d’assurances et autres agents de banques venus de toutes les régions du pays.
Au terme de la formation, 145 participants ont eu le mérite d’avoir une moyenne supérieure ou égale à 10/20, soit un taux de réussite de 72%. D’où toute la satisfaction du chef de division assurances de la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique, Mamadou Sy, qui a présidé la cérémonie de clôture consacrant la remise des attestations. Elle s’est déroulée vendredi dans l’après midi au CICB.
Mamadou Sy avait à ses côtés, outre les représentants des formateurs, ceux des sociétés d’assurances, et de plusieurs banques de la place. « On peut affirmer que ce résultat est positif et témoigne de votre abnégation dans la recherche du savoir », a-t-il dit. L’organisation d’une formation modulaire en assurance, découle d’un constat formulé sur la pratique de l’intermédiation dans notre pays a estimé Mamadou Sy. Le Mali est, selon lui, l’un des rares pays où la carte professionnelle n’est pas encore exigée pour exercer la profession d’intermédiaire. Cependant, a-t-il poursuivi, cette disposition réglementaire est entrée en vigueur depuis plus de quinze ans, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est dans cette optique que « nous avons demandé et obtenu du ministre de l’Economie et des Finances, l’autorisation de délivrer les cartes professionnelles, conformément aux exigences réglementaires en la matière ».
Cependant la délivrance de la carte doit obéir à des conditions de forme et de fond qui placent l’intermédiaire au cœur de l’ouvrage, c’est à dire qui en fait un acteur clé de l’industrie des assurances.
S’adressant aux heureux bénéficiaires, le chef de division assurances de la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique ajoute : « Forts de vos convictions, et de vos désirs de progresser dans la maitrise des outils de travail, donc, des dispositions réglementaires et techniques, vous avez abordé cette formation avec un enthousiasme croissant jusqu’aux dernières heures ». Il assuré qu’à travers la direction des assurances, sa structure s’engage à faire en sorte que dans cette phase d’assainissement du secteur, la formation devienne une des priorités des actions de l’Etat. Il a donné la garantie aux participants, de tout le soutien du département de tutelle pour les accompagner dans la mise en œuvre des reformes indispensables à l’assainissement du secteur des assurances et à une plus grande mobilisation de l’épargne nationale pour le développement économique de notre pays.
Les responsables du comité des compagnies des assureurs ont également exprimé leur satisfaction. Ils estiment que les récipiendaires sont désormais mieux armés pour expliquer le contenu des contrats, pour faire la promotion des produits d’assurance, afin de permettre au marché malien d’accroître son chiffre d’affaires et d’améliorer son image. « Notre marché a besoin de personnel bien formé pour l’atteinte de nos objectifs », pensent-ils.
Pour les bénéficiaires, sans être une simple remise d’attestations, l’événement est aussi une occasion de rappeler le département de l’économie et des finances à ses engagements d’achever les réformes en cours. « La formation dont nous venons de bénéficier vient à point nommé. Elle nous met dans les conditions d’exercice de la présentation des opérations d’assurances telles que prévues par les textes. Cette formation va combler nos lacunes eu égard aux difficultés et aux manquements constatés dans la réalisation de nos activités », se sont-ils réjouis.
A l’issue de la formation les récipiendaires ont exprimé leurs sentiments. Très satisfait, Oumar Touré, agent à Eco-Bank, a reconnu la nécessité de cette formation. Selon lui, les travaux se sont déroulés à un rythme très intense. Mais il fallait cela pour combler certaines lacunes qui freinent le développement du secteur des intermédiaires d’assurances.
Comme son nom l’indique, un intermédiaire intervient entre un client et une société d’assurance. Riche de ses connaissances sur les risques que peuvent courir les clients en question, l’intermédiaire paraît comme un conseil dont le rôle est capital auprès de la clientèle, en mettant ce dernier à l’abri d’éventuels risques qu’il peut courir. D’où toute son importance sur le marché.
La cérémonie s’est achevée par la remise symbolique des attestations à une vingtaine de récipiendaires. Les trois premières places ont été occupées par des femmes. Assétou Diarra s’est classée première avec mention soit une moyenne de 15/20. Vu tout l’engouement qu’a suscité cette formation, la direction nationale de la comptabilité publique, à travers la division des assurances, prévoit une autre séance du même genre au cours de l’année.
Mh.TRAORE

source : L Essor

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