La banque de développement du Mali est aujourd’hui un véritable tremplin de développement au Mali. A ce titre, elle participe aux grands chantiers et projets économiques de développement. Cette banque mère du Mali a fait des avancées perceptibles sur l’échiquier africain et mondial, à telle enseigne qu’elle suscite de l’engouement, des convoitises, et citée parmi les banques en pleine réussite dans le microcosme très fermé des banques de référence.
Pour une meilleure compréhension de certains aspects de sa gestion à l’interne, nous avons approché Asmane Traoré des Moyens Généraux. Il nous livre ici les travaux titanesques abattus au quotidien pour le bien – être des clients.
Le Matinal : On entend souvent dire que la BDM SA est une banque citoyenne. Qu’est-ce qu’une banque citoyenne pour le citoyen lambda ?
La BDM SA est une banque citoyenne car elle est et demeure au service du développement socio-économique du Mali. A ce titre, elle accompagne les opérateurs économiques du Mali dans le cadre de l’exécution des marchés, finance les PME / PMI, intervient dans la construction des logements sociaux, accorde des prêts aux particuliers à un taux intéressant et à une durée acceptable. Elle intervient en outre dans le secteur primaire (financement du crédit de campagne de la CMDT), dans le secteur industriel (Diamond-Cimont), dans le domaine de l’énergie et des télécommunications (EDM SA et Sotelma- Malitel), entre autres.
Le Matinal : Les professionnels des banques utilisent couramment les terminologies Moyens Généraux. Pouvez-vous nous définir ces deux notions pour sa compréhension par nos lecteurs et les profanes ?
La Direction des Moyens Généraux est le département qui met tous les moyens logistiques et matériels nécessaires à la disposition de la banque pour permettre son bon fonctionnement, l’accroissement de l’activité bancaire afin de répondre efficacement aux besoins de la clientèle.
A ce titre, la DMG a en charge la gestion des biens de la banque, la gestion du matériel roulants, la gestion de la sécurité, et, de façon globale, les contrats avec tous les prestataires.
Le Matinal : On accuse la Direction des Moyens Généraux d’avoir volontairement retardé certaines échéances de paiement. Que dites-vous ?
La Direction des Moyens Généraux ne peut pas et n’a pas le pouvoir de retarder le paiement des factures des prestataires et des fournisseurs. Avant de payer quoi que ce soit, elle doit recueillir toutes les signatures autorisées au sein de la banque afin d’ordonner à la comptabilité le paiement. La DMG fait un travail administratif et comme tel, son exécution se fait suivant une procédure dont nous ne sommes qu’un maillon.
Vous comprendrez alors aisément que je ne peux volontairement retarder les échéances de paiement.
Ma petite personne importe peu dans cette chaîne surtout pour qui connaissent la rigueur et l’intérêt dont font preuve nos responsables (à la BDM – sa) dans l’exécution des instructions et le strict respect des échéances.
En tout état de cause, un dossier conforme à nos règles est immédiatement traité.
Le Matinal : Mais avec la presse cette année, votre mode opératoire a été critiqué. Qu’en est-il ?
En ce qui concerne la presse, la BDM SA a pris un léger retard au titre de 2016. Ceci s’explique en partie par le fait qu’il y a une nouvelle équipe dirigeante qui a souci de mieux servir la presse qui reste un partenaire privilégié de la BDM SA.
Cette année, la particularité qui explique le léger retard que nous avons connu dans le paiement des factures est qu’il fallait que nous fassions un point complet de la situation des contrats « Presse » pour permettre à notre Direction Générale d’agir en toute transparence pour la consolidation de notre partenariat.
Ce partenariat multiforme ne peut souffrir d’aucune ambiguïté, dans la mesure où la presse est le premier vecteur pour nos différents produits vers la clientèle et notre environnement.
Le Matinal : En dehors de la presse, est- ce que la BDM – sa apporte un appui à d’autres professions ou secteurs d’activités ?
Outre la presse, la BDM – sa apporte son concours à beaucoup d’autres activités notamment le sport par le sponsoring des coupes en basket et en football au niveau de la ligue du district de Bamako et au niveau des scolaires sans oublier des contributions dans le domaine du social et de l’humanitaire.
Le Matinal : Aussi, certains pensent que vous manquez de souplesse et que vous êtes peu communicatif. Que dites-vous par rapport à ces allégations ?
Je fais preuve de beaucoup de rigueur dans la gestion de tout ce qui touche aux intérêts de la banque et surtout à sa sécurité juridique dans ses rapports avec les prestataires. Cela n’est pas souvent du goût de certains que nous comprenons du reste. Mais nous resterons toujours des partenaires.
En ce qui concerne la presse, il s’agissait de renouveler les contrats médias et les abonnements par la signature de nouveau contrat au titre de l’année 2016, ce qui n’a pas été fait à temps, une situation que la BDM – sa déplore et que j’ai expliquée dans les questions sus – citées.
Par ailleurs, je ne partage pas le point qui consiste à dire que je suis peu communicatif. Peu bavard, je le suis, mais en matière de communication, vous pouvez le vérifier de vous-même, ce d’autant que dans le cadre de notre partenariat, nous sommes appelés à évoluer ensemble.
Votre mot de la fin ?
Je vous remercie très vivement de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer dans les colonnes du journal « Le matinal » afin de donner des explications sur une partie des activités de notre établissement bancaire.
La BDM SA est là pour accompagner l’Etat, nos entreprises, nos opérateurs économiques qui sont pourvoyeurs d’emploi au Mali dans le cadre de leurs activités respectives et les Particuliers pour le financement de leurs projets personnels.
Merci de votre bonne compréhension.
Entretien réalisé par Oumar Ouattara
Source: Le Matinal