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Bamako : une marche du Collectif des épouses des militaires et paramilitaires pour exiger le jugement de Sanogo et ses co-accusés

Le Collectif des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire dite bérets rouges a battu le pavé ce vendredi pour demander le jugement de leurs époux dans l’immédiat sinon qu’ils aient la liberté. Depuis 8 h30mn, des dizaines de marcheurs ont commencé à se rassembler devant la place de la liberté.

Comme un pari réussi, le Collectif  a entamé sa marche ce vendredi 15 décembre à la place de la liberté. Dès son arrivée, Dembélé Madina Sissoko, présidente dudit collectif, accompagnée de la femme du général Sanogo, est acclamée par une foule immense de partisans.

Au départ, les marcheurs étaient  estimés à  une centaine.  Dembélé Madina Sissoko a expliqué que cette marche a pour but de protester contre la lenteur observée dans le  jugement de l’affaire dite des bérets rouges, tout en estimant  qu’il y a violation des droits de l’homme.

Sur les pancartes de la marche qui a quitté la place de la liberté pour la Primature où une déclaration a été remise au Premier ministre, on pouvait lire : « le Collectif des épouses des militaires et paramilitaires exige la liberté de leurs époux » ; « Non à l’injustice » ; « Non à l’impunité » ; « Libérez nos maris ».

A la question de savoir au cas où cette déclaration remise à la Primature ne changeait pas la donne, la présidente du collectif est on ne peut plus claire. « Nos maris sont des militaires. Ils font partie de l’armée malienne et nous sommes convaincues que le Mali est pays de droit. Nous avons approché la hiérarchie militaire, le président de l’Assemblée national et aujourd’hui, c’est le tour du Premier ministre, chef du gouvernement ».

Parlant des informations de presse selon lesquelles leurs maris  tenteront de sortir de gré ou de force, Dembélé Madina Sissoko est formelle. « Un débrayage est un droit. C’est des citoyens et un citoyen a des droits comme des devoirs. Si on est victime d’une injustice manifesté, je pense que c’est tout à fait légitime ». A noter que pour appuyer la marche, plusieurs organisations de la société civile  ont répondu présentes.

A.T. Dansoko

 

La rédaction 

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