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Bamako accueille l’Afrique et la France : Le continent noir toujours dans l’ascendance du néocolonialisme français

Dans l’essor d’une indignation de certains intellectuels  africains, il s’avère important de comprendre quoi que ce soit dans ces processus de renforcement des liens France-Afrique. A qui profitent ces liens?

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L’Afrique francophone estime souvent que sa quiétude trouverait source dans les nobles actes de la France, semble t-il. D’aucuns clameront haut et fort le rôle important que joue la France dans la résolution des différentes crises que connait le continent noir. Ce lien historique a permis  à la France de jouer aux pompiers dans les conflits qui adviennent dans les pays Africains.  Certes, mais il est d’une évidence notoire que les liens France-Afrique sont dépréciatifs que profitables pour l’Afrique francophone.

Il est bonne chose que la France entretienne des relations sur tous les plans avec ses anciennes colonies. Mais à l’état actuel des choses, il s’en dégage une amertume des peuples africains.  Le temps où l’on peut croire aisément que le peuple africain toujours éloigné du savoir des choses est au point culminant de l’ignorance des réalités liées à cette coopération, n’existe plus.

Si l’économie d’un pays est mal fondée, ce pays serait instable sur tous les plans. Nous assistons à une dépendance économique des pays francophones vis-à-vis de la France. Le CFA arrimé  l’euro ne profite en rien au pays. En 2012 en Algérie, le président Hollande « déplorait la souffrance coloniale des pays francophones et prônait une équilibre sociopolitique ». La reconnaissance simple est insuffisante.  Le paternalisme de la France doit aider  ces anciennes colonies à sortir de leur état d’être flétri. Si à  Bamako ce 13 janvier, les discours et allocutions des chefs d’états pourraient être orientés vers une autonomie économique de l’Afrique francophone ; ce sommet servirait  quelque chose de potable désormais.

La relation France-Afrique a des vérités et des taches noires cachées derrière le FCFA. Si l’organisateur de ce sommet SEM Ibrahim Boubacar Keita pourrait poser cette question simple à la France ; « pouvons-nous quitter le franc CFA qui n’a servi longtemps qu’à la France, et garder nos liens coopératifs ? »

 

Yawo Atiah

Source : Le Pays

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