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Bah N’Daw, président de la transition : « Je suis heureux d’être l’esclave du Mali »

Choisi pour diriger la transition, le colonel major à la retraite, Bah N’Daw, affirme sa disponibilité pour servir le pays. « Je suis heureux d’être son esclave soumis, prêt à tout pour qu’il renoue avec la pleine légalité constitutionnelle, avec des autorités élues, des représentants légitimes », a-t-il lancé dans son discours d’investiture.

 

Du haut de ses 70 ans, le colonel major à la retraite Bah N’Daw est choisi président de la transition, son vice-président est le Colonel Assimi Goita, président du CNSP.

Investis le vendredi dernier, successivement le président et son vice-président, Bah et Goita ont la lourde tâche de conduire cette transition à bon port. Au CICB, lieu de l’investiture, le vendredi dernier, le président de la transition a rassuré les Maliens en mettant l’accent sur les choses essentielles du pays.

« Je serai toujours disponible pour servir le Mali. Servir le Mali est un privilège et cela doit être un honneur pour chacune de nous, pour chacun de nous. Malgré les poids des ans, malgré le confort de la retraite, je ne pouvais me soustraire à l’appel du devoir. Je ne pouvais hésiter un seul instant à sortir de mon champ pour venir, moi aussi comme beaucoup d’autres avant moi, à la rescousse de ce pays », promet le président de la transition.

« Le Mali m’a tout donné… Je n’ai pas d’autre mission. Je n’ai pas d’autre prétention. Il s’agit pour moi et il doit s’agir pour chacune et chacun, d’apporter sa petite contribution, sa petite pierre à la consolidation de l’édifice national », poursuit le président investi.

Pour Bah N’Daw, cette transition qui s’ouvre est le moment idéal pour refonder notre nation. « Si nous voulons survivre en tant qu’Etat, en tant que nation, nous devrons, sans perdre plus de temps, nous remobiliser. Il faut qu’au cours de cette transition, nous nous donnions la main, que nous réfléchissions profondément ensemble pour reconstruire notre démocratie, laquelle avait été jadis, une vitrine admirée.

Selon lui, ‘’nous devons tirer toutes les leçons de notre vécu immédiat, de notre histoire récente. Nous devons pouvoir identifier quelles ont été et quelles sont encore les forces et les faiblesses de notre parcours, quelles sont les opportunités que nous devons tirer de la transition en cours et quelles sont les menaces qu’il nous incombe d’enrayer’’.

Conscient que la transition ne saurait tout faire, il a estimé qu’elle doit se donner des priorités. « Les nôtres ont été débattues, validées et consignées dans la Charte nationale de la Transition issue des journées de concertation des 10, 11 et 12 septembre dernier ».

Ousmane Morba

Source: L’Observatoire

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