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Axe Gossi-Hombori : un calvaire pour les transporteurs

Le dimanche 30 septembre, un véhicule de l’armée malienne escortant des cars de transport en commun pour Gao est tombé dans une embuscade entre Gossi et Hombori (Centre du Mali) faisant plusieurs morts et blessés.

Un véhicule des forces armées maliennes escortant des cars de transport de passagers en partance pour Gao est tombé dans une embuscade entre Gossi et Hombori (Centre du Mali). Les assaillants étaient sur 5 motos et ont subitement surgi du buisson pour accrocher les soldats maliens.

Ces derniers ont engagé une riposte contre les assaillants. Ainsi, les passagers se retrouvèrent pris au piège entre le déluge de deux feux semant tout de même la panique. C’est au cours des échanges de tirs que les Fama ont reçu un renfort venant du GTIA (groupement interarmes) le plus proche, qui était stationné à une quarantaine de km du lieu de l’embuscade. Ce renfort épaule l’escorte militaire pour mettre en déroute les assaillants.

Selon des sources concordantes, dans la foulée, deux soldats maliens ont été tués et deux autres sont mortellement atteints par balles. Lesquels succomberont plus tard à leurs blessures. On dénombre également plusieurs civils blessés. Une source sécuritaire jointe sur place par «Le Reporter» se réjouit de l’arrestation de certains assaillants. Cette  attaque est la énième intervenue sur ce tronçon principal reliant Bamako au Nord du pays.

Ousmane DIAKITE

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Dégradation du tronçon Sévaré-Gao : le cri du cœur des populations du nord

La route qui relie directement Sévaré à Gao en passant par Konna, Boré, Douentza, Hombori ou encore Gossi est en mauvais état depuis dix ans. Malgré le cri du cœur des usagers, les autorités maliennes font la sourde oreille.

Construite en 1986 par le régime de Moussa Traoré, la route Sévaré-Gao devient de plus en plus désastreuse et impraticable. Les bus et les rares camions qui empruntent cette voie sont confrontés à tous les maux du monde.

Emprunter cette route c’est prendre de gros risques, sans oublier les mines qui y sont posées au quotidien. Il ne se passe pas un mois sans qu’un ou deux bus transportant des passagers ne soient attaqués et dépouillés de tous leurs biens. Les passagers arrivent parfois bredouilles à destination.

Bien que considérée comme un facteur du développement des localités qu’elle traverse, cette route semble être oubliée par les autorités maliennes. De Douentza à Gao, les populations ont carrément perdu l’espoir. Certaines pour rallier Bamako préfèrent la voie du Niger pour ressortir directement sur Sévaré.

«Cette route, ce n’est plus la peine, je préfère négocier avec les gens de la Minusma pour rallier Bamako par vol même si ça prend trop de temps parfois. Même avec ça, je ne suis pas à l’aise parce que je suis obligé de mettre mes marchandises dans les bus ou dans les camions et me remettre à Dieu», nous relate Abdoulaye Maïga, commerçant à Gao.

Comme lui, les populations de Gao et celles des zones traversées par cette route demandent à l’Etat malien d’apporter une solution urgente à cet enfer qui n’a que trop duré.

API

Source: Le Reporter

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