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Avion présidentiel acheté par ATT : Les dessous d’un mensonge éhonté

Les doutes qui planaient sur l’avion présidentiel acheté par ATT se dissipent au fil des jours, laissant entrevoir un mensonge éhonté des autorités actuelles qui ont méjugé les capacités d’investigations des Maliens. Éclairages.

 

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Face à la polémique qui tourne

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autour des avions présidentiels au Mali, nous avons mené une enquête pour voir si l’avion présidentiel du temps d’ATT a été oui ou non acheté par le Mali, et pourquoi cet avion, qui a fait le tour du monde, est contesté par le pouvoir actuel. Nous avons fait un tour au niveau du ministère de l’Equipement, où nous avons été accueillis par un certain mutisme. Ici, personne ne sait quelque chose sur l’avion acheté par ATT. Au niveau de l’aviation militaire, nous avons été éconduits. Prétexte : ce sont des questions militaires. Là, ils ne font que garder l’avion dans leur aérogare (Ndlr : les deux avions étaient stationnés l’un à côté de l’autre à la Base 100 de Sénou).

Notre chance, pour dénouer cet écheveau, du moins, en comprendre l’historique, a été d’avoir échangé avec un proche d’ATT. Lequel nous a fait savoir que l’avion «stigmatisé» était comme propriété de la Libye de Kadhafi qui la louait à son propriétaire. Et lorsqu’il a été question de revendre de cet avion, deux pays étaient en concurrence pour l’acquérir. Il s’agit en l’occurrence du Mali et du Burkina Faso. À l’époque, selon notre source, les enchères étaient fixées à 20 milliards de Fcfa. Au terme des marchandages et négociations, l’avion fut finalement cédé à 6 milliards de Fcfa au gouvernement du Mali.

Retour sur le processus d’achat

Selon nos informations, ce sont l’armée de l’air et l’aviation civile qui ont formé une délégation pour se prémunir de toutes les spécificités techniques dudit avion avant tout achat. Au final, il s’agissait pour cette délégation de certifier du bon état de cet avion afin de permettre à l’Etat malien de l’acheter. Ce qui fut fait d’autant que les membres de la délégation ont trouvé que ledit avion répondait aux normes techniques et faisait des vols réguliers partout dans le monde. Mieux, une équipe d’experts ont été commis pour faire un travail approfondi en présence de la délégation malienne.

D’après nos informations, c’est au terme de cette démarche que l’avion acheté par ATT a été acquis. Sur un fonds du PMU-Mali destiné à la présidence de la République, une sorte de fonds de souveraineté du président de la République. «C’est sur ces fonds que ATT prélevait pour clôturer plusieurs espaces de football, de basket-ball, des espace de jeux pour la jeunesse. Ce sont ces mêmes fonds qui ont permis au président de la République d’acheter cet avion», explique notre source. Avant d’ajouter que l’achat a été préfinancé (prêt) par une banque malienne à Bamako. Et notre source d’expliquer : «tous les documents concernant l’avion acheté par ATT se trouvent au secrétariat général de la présidence de la République». Malheureusement, certains de nos confrères se sont fourvoyés en croyant bon d’interpeller l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, de rendre compter de l’achat de cet avion. Alors que celui-ci était à l’époque très loin de la présidence de la République. À en croire donc notre source, l’actuel secrétaire général de la présidence de la République aurait reçu des mains d’un ancien collaborateur d’ATT tous les documents dudit avion. À moins qu’il ne veuille faire des cachotteries ou dissimuler certains documents.

«Cet avion a été au Japon. Il a atterri sans problème. Ce n’est pas donné à tous les avions présidentiels. Il a fait le tour du monde sans qu’aucun pays n’ait trouvé à redire là-dessus. Si on ne fait pas attention, on va se créer des problèmes inutiles parce que le monde nous regarde», déclare notre source. Et de renchérir : «Si elles n’ont rien à dire, nos autorités doivent se taire. Tantôt elles affirment que ce n’est pas pour le Mali, tantôt le ministre Camara dit vouloir donner cet avion à l’armée de l’air». Et de s’interroger en ces termes : «Quelque chose qui ne t’appartient pas, comment peux-tu le donner à l’armée de l’air ou vouloir le vendre ?» Notre source va loin en affirmant qu’il n’y a aucune coordination dans la prise de parole de nos autorités. Sinon, d’après nos renseignements, l’avion que l’ancien président ATT a acheté appartient au Mali. Par ailleurs, son équipage a un contrat avec l’Etat malien qui court jusqu’à fin 2015. Ils sont actuellement à Bamako. Mieux, l’appareil est assuré par une structure anglaise dont le contrat court jusqu’en 2015.

Instruction judiciaire

Pour démêler l’écheveau que constitue cet avion, une instruction judiciaire a été ouverte au niveau de la Cour d’Appel de Bamako. Tour à tour, l’ancien ministre des Finances Abou-Bakar Touré et l’homme d’affaires Bany Kanté, ont été entendus et ont apporté des éclaircissements qui ont douché l’ardeur des enquêteurs. Selon nos informations, le ministre Abou-Bakar Traoré aurait emmené aux limiers une pile de documents qui se rapportent à l’achat de cet avion. Des documents qui renseignent sur l’origine de l’avion, son acquisition par le Mali, le contrat de l’équipage, les trois tranches de payement du prêt. En somme, tous les documents y afférents. Toujours selon notre source, ce sont les mêmes documents que Bany Kanté a apportés aux enquêteurs afin de leur permettre d’en avoir le cœur net.

Mieux, les enquêteurs, au cours d’une visite à l’aérogare, auraient appris beaucoup de choses auprès des équipages des deux avions présidentiels. Quelqu’un d’entre eux aurait même avoué que l’ancien avion est en meilleur état que le nouvel avion acquis par le président IBK. Il se trouve par ailleurs que les armoiries du Mali estampillées sur le nouvel avion ne sont pas correctes. Au lieu de la mosquée de Djénné, c’est une autre architecture soudano-sahélienne qui est représentée : le soleil en jaune, les traits des arcs ou leurs contours sur un autre fond que le noir.

Le nouvel avion présidentiel n’a pas fini de défrayer la chronique !

Affaire à suivre

SOURCE: Le Reporter

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