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Autrement dit : Laissez-nous (notre) Annadif !

À l’entame de la présente rubrique, nous avons envie de faire comme nos voisins ivoiriens, en empruntant un terme de chez eux, pour planter le décor, sans détour aucun : «Pardon, laissez-nous notre Annadif !». Il s’agit, ici, pour nous, de soutenir, ouvertement, un homme qui a, sérieusement, mouillé le maillot dans le cadre de la résolution de la crise dans notre pays.

Un homme qui s’implique à fond, qui s’y met comme s’il travaillait pour son propre pays. Un homme qui, ici, au Mali, même s’il ne le dit pas, se sent comme chez lui. Nous nous arrogeons ce rôle, d’abord, en tant que journaliste, au fait de la situation dans son pays, mais aussi, en tant que Malien, préoccupé par la crise que son pays traverse, depuis maintenant, près d’une dizaine d’années.

Une crise qui dure, perdure, avec ses lots de rebondissements et de revirements dont le dernier cas en date est la cabale orchestrée par des puissances étrangères contre l’actuel patron de la Minusma (Mission multidimensionnelle des Nations-Unies pour la stabilisation du Mali), Mahamat Saleh Annadif.

Depuis quelques jours, on peut lire çà et là, que la France et les USA se disputent son poste. Que chacun de ces deux pays veut mettre à la tête de la Minusma un de ses ressortissants, que les Etats-Unis demandent son départ et la fin de la mission qu’il dirige d’ici à trois ans. C’est à se demander ce qui se passe dans la tête de ces puissances vis-à-vis de notre pays.

À chaque fois que l’on a l’impression de sortir de la crise, surgit, comme de nulle part, une autre qui nous ramène des années en arrière. Pour le cas d’Annadif, dont le départ, à notre avis, n’était plus à l’ordre du jour, depuis quelques mois maintenant, on  a été surpris de voir la question de son départ revenir en surface au moment où l’on s’y attendait le moins.

En réalité, rien ne justifie cet acharnement contre quelqu’un qui, quoi qu’on dise, est de ceux qui ont le plus appréhendé la crise malienne ; il est accepté de tous. Il parle avec tous les protagonistes de la crise malienne avec une approche digne de la culture et des coutumes maliennes.

Makan Koné

Nouvelle Libération

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