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« Au nom du pouvoir, du gendre et de l’Imam hybride »

Des esprits malsains et tordus ont l’habitude de dire que la qualité la plus requise en politique c’est l’adaptation. Il est loisible pour certains de s’adapter à un nouveau mode de vie auquel ils se sont habitués avec ou sans les moyens financiers conséquents tout comme des espèces animales qui pour survivre dans un milieu aquatique poussent des nageoires.

Au Mali, certains leaders religieux à force d’avoir côtoyé et animé la vie politique, ont perdu toute notion de dignité et ont fini par oublier que la seule façon de changer de pouvoir est la voie des urnes. En tout cas dans toute bonne démocratie !
Tordus comme des racines de Bonzai, ils se sont vautrés dans le mercantilisme et font du chantage un moyen de pression, de subsistance et de vie, cette technique devenant finalement une habitude voire une seconde nature.
Alors ils ont vite fait de franchir le pas et l’ami d’hier, le bien-aimé frère d’antan qui leur a tout donné et qu’ils ont aidé à se hisser au plus haut sommet de l’État est subitement devenu un être infect, infréquentable, un dirigeant à abattre… Je ne sais quoi d’autre.
Leur ennemi public numéro UN dans le dos duquel ils viennent d’accrocher une cible avant d’inviter les gens à tirer. En plein dans le mille.
On aurait pu espérer qu’en ces temps morbides de COVID19 et au vu de l’extrême et rigoureuse urgence de la situation du pays en guerre depuis bientôt 10 ans que l’intérêt de la Nation prévale.
En tout cas nous l’espérions, surtout un an après la mise en place du Gouvernement de mission qui répondait à la volonté clairement exprimée de la majorité de la classe politique et de la Société civile ainsi que la tenue du DNI et la mise en œuvre de ses résolutions. N’oublions pas que ceux qui se bombent le torse pour dénoncer tel ou tel sont les mêmes qui par leur action conjuguée avec la société, ont accompagné l’avènement du gouvernement de mission. Ils jouent comme si chaque fois qu’ils ne sont pas satisfaits, il faudrait agir sous le fallacieux prétexte de défendre le peuple.
Alors, comment comprendre cette levée de boucliers de la part de ceux qui sont censés calmer les gens et apaiser les tensions socio-politiques?
Dois-je rappeler que celui dont la loyauté et le patriotisme sont discutables et que ses fans surnomment le très respecté Imam Dicko n’est plus tout puissant Président du Haut Conseil Islamique???Donc finis les privilèges (les grosses cylindrées avec chauffeur et garde du corps, les invitations officielles pompeuses, les envois nocturnes de billets de banque…) et de vous à moi, il faut reconnaître que cela rend fou et fait même disjoncter. Et c’est humain !!! Comme toute chose a une fin, la mission du président du HCI en a connu la sienne, c’est la règle de toute société organisée. Quand c’est fini, c’est fini même si c’est amer. Dois-je rappeler que même la mission la plus noble confiée au plus beau des hommes a pris fin ? Celle de la révélation faite à notre Prophète Mohamed PSL dans la grotte de Hira conclue par le sermon au Mont Arafat. Qui suis-je pour rappeler cela à un imam!
Il est certes difficile ce que vit le Mali, mais sauver le même Mali vaut mieux que tous nos égos. Faire feu de tous bois et prendre prétexte cette situation délétère que traverse le pays pour solder ses comptes… tous ses comptes et que chaos s’en suive, peu paraître peu commode de la voix indiquée par Dieu quand on veut aider son pays.
Affublé de son encombrant et désobligeant gendre dont l’ambition et la convoitise servent au mieux son combat politique, Mamoud Dicko ressemble à Noe et son arche… APRÈS MOI LE DÉLUGE.
Avec leurs nouveaux alliés politiques qui ont décidé de fouler aux pieds les valeurs républicaines, Monsieur Dicko et son troubadour Kaou Djim appellent à un coup d’État. Ni plus ni moins…. Ils parlent au nom du peuple tout en oubliant que Nous sommes aussi ce peuple vaillant et dur à la tâche qui a démocratiquement porté au pouvoir El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA pour un mandat de 5 ans qui prendra fin en 2023. Inch Allah !
Nous sommes ce peuple qui refuse toute tentative émanant d’eux d’exercer sur Nous toute forme de pouvoir illusoire.
Nous sommes ce peuple qui a décidé de protester contre ces chantages minables et ignobles de ces gens qui au nom d’un Islam abstrait travestissent toutes nos valeurs cardinales.
Nous sommes aussi ce peuple qui subit encore les méfaits du débile coup d’état de 2012 et qui n’a pas oublié que leur très RESPECTÉ IMAM s’était proposé comme Président pour assurer la Transition sous l’égide de ses alliés d’alors, la soldatesque de Kati.
Nous sommes ce peuple qui a encore en mémoire les séances de malédictions contre le Mali organisées au stade du 26 mars par le même homme contre le code de la famille !
Nous sommes ce peuple qui est arrivé au terme de sa patience et qui en a marre de l’immixtion des religieux en politique.
Alors qu’il comprenne que maintenant qu’il a fait le choix de la politique, maintenant qu’il a mis à nu ses ambitions démesurées, qu’il souffre qu’on le traite en adversaire politique et accepte qu’on l’attaque sur le pan des idées.
Nous sommes ce peuple qui l’empêchera si besoin en est d’assouvir les sombres desseins que lui et sa meute nourrissent pour notre Pays!
En bon musulman qu’il se rappelle que le pouvoir est divin et 2023 n’est plus très loin et il pourra, Plaise à Dieu, briguer la magistrature suprême.
Winston Churchill a dit ceci:
‘’Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! ‘‘ Les stigmates de 2012 sont toujours présents et nous n’avons pas oublié.

Fatoumata SAKO

MOUNTAGA TALL : « arrêtez d’humilier le Mali ! »
Le communiqué comminatoire de la Cour Constitutionnelle sur le rassemblement du 05 juin prouve deux choses : la Cour ignore ses missions et ne maîtrise pas la Constitution du Mali. En effet :
1- La Cour n’est pas la gardienne de la Constitution. Cette mission est dévolue au Président de la République par l’article 29 de notre Loi Fondamentale. Elle doit juste donner des Avis sur demande des autorités et rendre des décisions. Le reste n’est pas de sa compétence ;
2- La même Constitution en son article 5 « reconnaît et garantit la liberté d’association, de réunion, de cortège et de manifestation ». Le rassemblement du 05 juin est donc l’exercice d’un droit constitutionnel.
3- Enfin, depuis quand un organe juridictionnel intervient avant la commission des faits qui relèveraient de sa compétence ?
Trop c’est trop. Arrêtez d’humilier le Mali !
Et de vous humilier comme ce fut le cas avec le camouflet qui vous a été infligé aujourd’hui par le Gouvernorat du District qui s’est montré plus respectueux des droits des citoyens.
Maître Mountaga TALL

Boubacar Koumaré : ‘’Nul n’a le monopole du patriotisme’’
La chanson : « décapitons le commandant du navire et nous allons nous accorder après à lui trouver un successeur « ne passera pas.
À entendre certains, on croirait qu’ils ont signé un pacte de non-agression avec les vagues mortelles déferlantes qui feront tout sombrer.
Nous avons vécu le coup de force de 2012 et jusqu’à présent on gère des conséquences.
Il n’est point question pour nous d’avaler nos langues et observer ceux-là qui croient avoir le monopole du patriotisme et de l’intérêt général du peuple malien. Malien, on l’est tous et on se doit de veiller sur ce pays à quelque degré que ce soit.
Quand tu leur demandes quel est le plan? Ils te répondront « que IBK dégage doron». Donc, en fait, ils n’ont aucun plan, ils veulent agir, ensuite réfléchir à comment se positionner, se neutraliser et prendre place.
Entre temps, entre la rupture de l’ordre constitutionnel les guéguerres de positionnement, les embargos sur le plan international, la cassure de la chaine de commandement et des terroristes qui se verront une occasion idéale pour porter le coup fatal, le peuple va broyer le noir.
Que dire des partenaires internationaux qui ont leurs forces positionnées chez nous et qui œuvrent pour notre sécurité et notre stabilité, des forces partenaires qui assurent le minimum vital « eau santé « à certaines de nos populations du Centre et du Nord!
Quels bailleurs de fonds vont accepter de maintenir des investissements dans un bazar qui ne dit pas son nom et sans interlocuteur légal et fiable ?
Encore une fois, le combat doit être redirigé, car les urgences sont ailleurs, aucun coup de force ni militaire ni populaire ne nous fera régler nos problèmes d’un coup de bâton magique.
Allons vers les recommandations et conclusions du DNI. Ils ont posé les jalons des réformes institutionnelles dont a besoin le Mali nouveau, exigeons leur mise en œuvre pour refonder le Mali de demain de manière légale sans rupture aux conséquences désastreuses.

Pouvoir et religion : un gouvernement qui souffle le chaud et le froid
Aujourd’hui, le pouvoir et ses affidés accusent les Organisations politiques de collusion avec des islamistes pour déstabiliser les institutions démocratiques.
Mais, peuvent-ils nous expliquer pourquoi ils étaient avec eux, les distribuaient illégalement et à coups de centaines de millions de francs CFA, l’argent public, les offraient gracieusement des V8, des terrains et autres avantages, accouraient vers eux pour se mettre à genou, implorer leur aide afin de conjurer la colère populaire et faire d’eux des boucliers contre l’orage ?
Certains ministres ne doivent leur fauteuil que grâce à leur bénédiction. Aujourd’hui, que ces religieux se rendent compte qu’il ne sert à rien de les soutenir, bien au contraire qu’il faut les combattre sans concession, on les traite de tous les noms d’oiseau.
Les mercenaires de la plume et du micro reprennent du service… pour discréditer la lutte Peine perdue.

Nouhoum Keita

Info-Matin

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