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Attaques récurrentes au Mali : Perplexité quant aux efforts accompagnateurs de la MINUSMA et de Barkhane

Le tableau de la crise sécuritaire est très sombre. C’est de la peine de passer un jour sans qu’un soldat malien, un civil ne soit tué. Il est très difficile voire impossible depuis le début de cette année 2019 de faire un mois sans qu’un camp de l’armée malienne ne soit attaqué par les terroristes et djihadistes. D’où on entend le bilan très lourd en perte humains et aussi des dégâts matériels colossaux. Presque 300 soldats maliens ont perdu la vie courant cette année sans compter bien entendu quelques éléments de forces étrangères qui sont venus pour aider le Mali contre  les  djihadistes. Hélas, ces ennemis de la paix continuent de semer la terreur au centre et au nord-est du pays. 

Trop c’est trop le Mali. Au Mali trop du sang a coulé. Les maliens n’ont rien d’autre que leurs deux yeux pour pleurer. Le pays brûle, il sombre à travers les attaques ignobles des djihadistes et terroristes qui tuent les soldats et les civils innocents. Depuis que la crise du Mali a commencé  en 2012,  le pays est devenu la niche des terroristes tous azimuts. Cette crise qui est sans doute le corollaire de celle de Lybie, occasionnée par la France sous son président Nicolas Sarkozy, fait aujourd’hui de ce pays, qui était envié par les occidentaux pour son émergence, un enfer. A cause de son attachement au président de la Lybie Mouammar Kadhafi, le président du Mali à l’époque Amadou Toumani Touré a été renversé par un coup d’État et les djihadistes ont envahi le nord et le centre du pays. Désigné pour diriger la transition, le Pr. Dioncounda Traoré a fait appel à l’intervention de la France pour stopper l’avancée des ennemis de la paix à Kona à quelques kilomètres de Mopti. François Hollande a répondu à l’appel du président Traoré qui a sollicité aussi l’intervention de la Communauté internationale dont les Nations-Unies. Dès lors, la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) est intervenue en juillet 2013 avant d’être remplacée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’année suivante. Elle dispose aujourd’hui de 12 640 personnels, dont 11 200 soldats sur le sol malien. Malgré cet effectif considérable avec les logistiques de guerre sophistiqués  le Mali continue à subir des attaques des terroristes. Le hic est que ces djihadistes font leur forfait et disparaissent dans la nature comme si de rien n’était. Sans être dans le secret de Dieu cela est inadmissible avec les moyens aériens que ces forces étrangères disposent sur le sol malien. Ce qui nous pousse à nous demander de l’existence d’une complicité quelque part.

Qui sont-ils, ces ennemis de la paix

Dans le monde dans lequel nous vivons, on sait que la guerre est une entreprise pour certaines personnes qui sans celle-ci ne seraient pas riches. Mais le président de la République actuel et son prédécesseur sont habitués à dire qu’on ne doit pas se tromper d’ennemis. Alors qui est l’ennemi ? Personne ne le sait. Aujourd’hui les vrais ennemis seraient la CMA. Ce mouvement est composé des hommes fainéants qui n’ont d’autre chose à faire que créer la crise pour se nourrir à travers leurs busines sals. En plus de cette coordination on pourrait pointer le doigt accusateur sur la France avec ses éléments barkhane. Dieu Seul Sait ce que les éléments font sur le sol malien. Ainsi, la MINUSMA qui n’a jamais eu une bonne réputation pour apaiser un pays en crise dont elle avait pour mission. Au Mali elle dispose d’engins qui n’ont rien à voir avec la guerre et bien entendu ses véhicules passent partout sans contrôle. D’ailleurs, ce qui n’est pas normal. A l’heure actuelle au monde, les attaques commises au Mali ne se passent dans aucun autre pays même pas en Syrie et en Irak. Les maliens ont souffert car avec cette crise les maigres ressources en sont infectées. La France serait toujours interpellée par les maliens. Et le président IBK doit se ressaisir pour honorer son nom dans l’histoire du Mali.

B. KONE

Source: Le Fondement

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