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Attaques jihadistes : mater ou périr !

Le peuple malien, la communauté internationale et la médiation, après la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation, croyaient dur comme fer qu’une nouvelle ère s’ouvrait pour notre pays. Une ère de paix ! Une semaine après cette signature, une nouvelle donne s’impose : des attaques jihadistes à partir de nos frontières.

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«Qui veut la paix, prépare la guerre». Cette assertion, nos autorités semblent l’avoir oubliée. Alors qu’une brèche de paix s’ouvrait pour notre pays, voilà un revirement de la situation. Depuis une semaine, des troubles sont signalés dans le Sud du pays. Des hommes armés, soupçonnés d’être des jihadistes, ont pris, pendant plusieurs heures, le dimanche 28 juin, le contrôle d’une partie de la ville de Fakola, une localité située près de la frontière ivoirienne.

Dans le même secteur, le 10 juin dernier, déjà, des hommes armés avaient attaqué la ville de Misséni. Cette fois-ci, il y a eu quelques tirs et quelques dégâts sur des bâtiments officiels, mais pas de combats entre l’armée et ces jihadistes qui ont finalement évacué la localité.

Auparavant, d’autres jihadistes avaient attaqué la ville de Nara, localité située à la frontière mauritanienne, avant d’être repoussés par les Forces armées maliennes (Fama).

Comme on le voit, désormais, c’est à partir de nos frontières que des attaques islamistes ou jihadistes se produisent. Au grand malheur des Fama et des populations. Du coup, la question de la porosité de nos frontières se relance. Quelle politique sécuritaire doit désormais adopter le gouvernement malien, avec l’appui de la communauté internationale ? Sévir avec la dernière rigueur !

On se rappelle que cette communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité des Nations-Unies, avait promis que juste après la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation par toutes les parties prenantes, de sévères sanctions seront prises par les rebelles récalcitrants, allant du gel de leurs avoirs à leur interdiction de voyager. «Ceux qui prendront des armes contre le Mali, seront tout simplement considérés comme des terroristes et traités comme tel», avait lancé la communauté internationale. C’est plus que jamais le moment de passer à l’action et prouver à la face du monde qu’elle aime le Mali et qu’elle travaille pour le Mali.

Par ailleurs, nos plus hautes autorités ne doivent pas croiser les bras et attendre l’appui de la communauté internationale. «Aide-toi, le ciel t’aidera», dit une assertion. Dans cette dynamique, le bon équipement de nos Fama s’impose afin qu’elles puissent répliquer conséquemment à la nouvelle donne : les attaques jihadistes.

Du coup, c’est avec impatience que l’armée malienne attend les appareils commandés par nos plus hautes autorités, des avions de combat A-29 Super Tucano, qui seront utilisés par nos forces aériennes pour des missions de surveillance de frontières, d’entraînement et de sécurité intérieure. Surtout que le contrat entre le constructeur brésilien et le Mali inclut également «un support logistique» et un programme «d’entraînement pour les pilotes et mécaniciens» de l’armée de l’air est annoncé. Ce sera une opportunité pour que nos Fama puissent lutter efficacement contre les narco-terroristes qui font de notre pays leur terreau privilégié. Le cas échéant, elles continueront à périr. Et avec elle, nos pauvres population.

Pachi TRAORE

Source: L’Oeil du Mali

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