Les Championnats du District se sont déroulés samedi au stade du 26 Mars. Au total, 10 clubs de la ligue du District ont participé au meeting qui n’avait plus été organisé depuis près de deux décennies. Il s’agit de l’AEA, du CCK, du Djoliba, du Réal, de l’AS Police, de l’AS AK, du Stade malien, de l’USFAS, du COL et du CDAM. Les athlètes se sont affrontés dans 18 épreuves : 100m, 200m, 400m, 800m, 5000, le relais combiné, le saut en longueur, les concours du lancer de disque et du javelot. A l’issue des débats, l’USFAS s’est hissée sur la plus haute marche du podium avec 18 médailles dont 6 médailles d’or, 7 médailles d’argent et 5 médailles de bronze.

Le Centre pour le développement de l’athlétisme au Mali (CDAM) a crée la sensation en terminant 2è du classement avec 4 médailles d’or, 1 médaille d’argent et autant de médaille de bronze. Auteurs chacun d’un doublé au 100 et 200m, Fatoumata Sacko et Sékou Traoré ont été les grands artisans de la belle performance du nouveau né des clubs de la capitale. Lors des championnats nationaux, le CDAM avait occupé le 10è rang avec seulement une médaille de bronze. L’AS Police et l’AS AK, respectivement 3è et 4è aux Championnats nationaux, ont terminé troisièmes, à égalité parfaite : 2 médailles d’or, 1 médaille d’argent et 2 médailles de bronze. Le Djoliba qui s’était classé 2è des championnats nationaux, n’a pu faire mieux que 5è (1 médaille d’or, 3 médailles d’argent et 5 médailles de bronze).
A l’issue des épreuves, le président de la ligue d’athlétisme, Souleymane Diabaté se réjouira de la belle prestation d’ensemble des équipes, avant de témoigner sa reconnaissance à la mairie et au gouvernorat pour leur soutien. «Nous voulons donner plus de visibilité à l’athlétisme et des compétitions à nos athlètes. Nous ne pouvons pas faire des grandes performances sans compétition. Il faut que les athlètes soient en jambes pour les compétitions internationales. L’athlétisme a besoin de peu de moyen pour des grandes performances. Nous ne demandons pas les grands moyens dont disposent les disciplines collectives, nous demandons juste le minimum pour réaliser des grandes performances», plaidera le premier responsable de la ligue du District.
A l’instar du président de la ligue, le directeur technique, Adama Koné soulignera également le niveau d’ensemble des équipes en faisant remarquer que la sélection nationale qui a remporté le tournoi de la Solidarité cette année à Ouagadougou (21, 22, 23 juillet) était composée à 97% par les athlètes du District. «Ils (les athlètes, ndlr) sont tous en jambe après avoir participé au tournoi de la Solidarité. Actuellement, ils se préparent pour les Championnats ouest-africains juniors et seniors qui vont se dérouler du 6 au 8 août à Mbour au Sénégal. Ils sont vraiment en jambe et les performances ont été à la hauteur», commentera le technicien.
L. M. DIABY

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Athlétisme : DOPAGE, UN DOCUMENTAIRE
COMPROMETTANT POUR LA RUSSIE ET LE KENYA
L’Agence mondiale antidopage (AMA) s’est dit « très inquiète » après les nouvelles accusations de dopage dans l’athlétisme portées contre la Russie et le Kenya, dans un documentaire de la chaîne publique allemande ARD. « L’AMA est très inquiète » après la diffusion du documentaire qui « contient de nouvelles accusations concernant un dopage étendu dans l’athlétisme », a indiqué l’Agence mondiale antidopage, le président de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial ajoutant qu’une « enquête concernant l’athlétisme en Russie allait être élargie ».
Ce documentaire, diffusé samedi après-midi sur la chaîne publique allemande ARD, lance de nouvelles accusations contre la Russie, déjà épinglée dans un précédent reportage, et pointe également le Kenya.
Dans ce nouveau reportage, trois semaines avant les Mondiaux d’athlétisme de Pékin (du 22 au 30 août), les journalistes d’ARD asoutiennent que, « malgré les assurances des fonctionnaires russes » en faveur d’un sport propre, « les sportifs dopés et les instigateurs sont toujours protégés », souligne un communiqué de la chaîne.
Le documentaire fait ainsi état de suspicions à l’encontre de la Russe Mariya Savinova, championne olympique du 800m à Londres en 2012 : dans un enregistrement sonore qui lui est attribué, l’athlète reconnaît la prise d’hormones de croissance. « L’AMA est très préoccupée par les nouvelles accusations soulevées par ARD, qui une fois de plus vont jeter le doute sur les athlètes intègres dans le monde », a déclaré Craig Reedie, président de l’AMA.
Ces nouvelles accusations « vont être transmises aussi vite que possible à la commission indépendante de l’AMA » pour une enquête qui va « être élargie », a ajouté Reedie, membre du Comité international olympique. « Ces accusations demandent un examen rapide et précis pour déterminer s’il y a eu violation du code mondial antidopage et si tel est le cas déterminer quelles actions doivent être engagées », a-t-il ajouté.
L’équipe de journalistes de l’ARD s’appuie encore sur les propos, enregistrés en caméra cachée, d’une spécialiste russe du 800m, Anastasia Bazdireva. « Avec les anabolisants, j’ai les muscles durs. Mais je peux courir. C’est dur, mais ça va. Tu te sens différente avec les anabolisants », dit-elle.
Le documentaire fait aussi état d’une banque de données riche de 12.000 résultats d’analyses sanguines, qui leur a été remise de façon anonyme. L’équipe de journalistes s’est également rendue au Kenya où, en caméra cachée, ils ont filmé des injections de produits dopants « dangereux ». Le Kenya a été secoué récemment par un scandale de dopage qui a notamment valu à la star du marathon Rita Jeptoo d’être suspendue deux ans.
A la suite du précédent documentaire d’ARD sur le sujet, le président de la Fédération russe d’athlétisme, Valentin Balakhnichev, mis en cause dans le reportage, avait démissionné en février. Dans la foulée, la Fédération russe d’athlétisme avait lancé une procédure en justice contre ARD.

source : L ‘ Essor