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Armée rouge d’IBK » : La majorité présidentielle se désolidarise ; l’un de ses fondateurs se retire

Le mardi 5 juin dernier, les responsables de la majorité présidentielle regroupés au sein d’une plateforme de 68 partis politiques dénommée « Ensemble pour le Mali » étaient face aux journalistes à la Maison de la presse de Bamako pour évoquer des sujets d’actualité. Au cours de cette conférence de presse, la majorité présidentielle s’est démarquée de la contremarche projetée par des jeunes se faisant appeler « Armée rouge d’IBK » ayant à leur tête des jeunes activistes Bouba Fané et Abdoul Niang. Ce dernier, membre fondateur du mouvement claque la porte.

« J’apprends avec vous qu’il y a des jeunes qui se revendiquent de nous et projettent d’organiser une marche le 8 juin. Je ne suis pas au courant. N’ayant pas reçu d’instruction, n’ayant pas été informés, je suis convaincu, je puis vous déclarer que s’il y a des jeunes qui prennent la rue le 8 juin, ce ne sont pas des jeunes du parti (RPM), ce ne sont pas des jeunes de notre alliance. Notre alliance est totalement en dehors de cela », avait déclaré le président du RPM et de l’Alliance pour le Mali, Dr BocaryTréta.

Cette conférence de presse était animée par Dr BocaryTréta du Rassemblement pour le Mali (Rpm), le parti au pouvoir, en présence de l’honorable Moussa Timbiné du Rpm, Mamadou Sangaré dit Blaise du CDS Mogotiguiya, Assarid Ag Ibarcawane de l’Adema Pasj, Ousmane Ben Fana Traoré du PCR et d’autres personnalités.

Si l’essentiel des interventions des leaders de la majorité a tourné autour de la marche avortée de l’opposition du 2 juin dernier et de celle du 8 juin, une fenêtre a été ouverte sur la menace brandie par un groupe de jeunes se réclamant de la majorité et surnommé « Armée Rouge d’IBK ». Dirigée par deux activistes connus des Bamakois, Boubacar Soumaoro dit Bouba Fané et Abdoul Niang.

Interrogé sur ses liens avec ce groupuscule qui avait projeté une contremarche le 8 juin dernier, le président du parti au pouvoir et de la coalition qui soutient IBK, BokaryTréta, balaie du revers de la main. Il n’en était absolument rien puisqu’il ne reconnait aucun mouvement en mission de son parti ou de sa coalition. « J’apprends avec vous qu’il y’a des jeunes qui se revendiquent de nous et projettent organiser une marche le 8 juin. Je ne suis pas au courant. N’ayant pas reçu d’instruction, n’ayant pas été informé, je suis convaincu, je pu vous déclarer que s’il y a des jeunes qui prennent la rue le 8 juin, ce ne sont pas des jeunes du parti (RPM), ce ne sont pas des jeunes de notre alliance. Notre alliance est totalement en dehors de cela. Notre alliance ne peut pas plaider pour la stabilité, appeler l’ensemble des acteurs à savoir raison garder et d’autre part chercher à envenimer une situation.» Un désaveu pour ces jeunes qui se sont autoproclamés défenseurs d’IBK mais auxquels le Gouvernorat du District a refusé la demande d’autorisation de la contremarche en même temps qu’il autorisait la marche de l’opposition.

Dr BocaryTréta, a exprimé ses regrets face aux désagréments causés à la presse lors de la marche du 2 juin 2018. «Nous avons été des acteurs pour la liberté au Mali, nous sommes convaincus que chaque malienne et chaque malien a droit à toutes les libertés garanties par notre constitution. », avant de souhaiter la tenue d’élections apaisées et civilisées.

Dans les jours qui ont suivi cette sortie des leaders de la majorité présidentielle, Abdoul Niang, pourtant membre fondateur du mouvement a décidé de claquer la porte pour des raisons dites de convenance.

Source : Echos média

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