Pour répondre à la demande sociale, surtout des Maliens de l’extérieur sur des questions de recensement administratif et de modernisation des services consulaires, des mesures ont été engagées par les autorités maliennes. Mais après, un ballet d’hommes politiques dont les motivations ne sont que politiciennes s’installe au grand jour.

Parmi ceux-là qui ont cru avoir l’occasion rêvée pour profiter de cette situation déjà calmée avec les Maliens de France, se dénombre le député Amadou Thiam qui a effectué le voyage à Paris le week-end passé pour rencontrer des Maliens y résidant.

Avant de rencontrer les compatriotes, Amadou Thiam a dû être accepté qu’en tant que député. Donc pas en tant qu’homme politique. Un véritable revers pour celui qui estimait qu’en venant ici pour discuter avec les immigrés maliens, il se ferait des adhérents.

Malheureusement, M. Thiam qui a quitté la majorité présidentielle après avoir acheté des députés pour exprimer le mécontentement qu’il a eu à la suite d’un refus du pouvoir à partager avec lui le gâteau, ne sait plus sur quel pied danser.

Sinon, à qui la faute si l’honorable Thiam a été évincé de son poste de député premier vice-président de l’Assemblée ?

Toutefois, il est évident que beaucoup de situations malheureuses profitent à certains hommes politiques maliens qui, au lieu de s’attacher à l’unité nationale, profitent des situations malheureuses pour en faire des récupérations politiques.

Il faut dire qu’en se faisant humilier à Paris, M. Thiam le député qui a perdu tous les privilèges par manque de vision, a dû mal choisi son jour. Car, avant son arrivée, les Maliens de France ayant occupé le Consulat à Paris avaient bien été entendus par le gouvernement.

Primo, un consul en lequel ils ont foi leur a été envoyé et le calme était revenu.

Quelques jours après, des agents de recensement ont été envoyés pour les enrôler sur le fichier Ravec-Nina.

En plus, c’est pour tout couronner de succès que le président de la République a exprimé sa ferme volonté d’apporter avec diligence des réponses adéquates aux besoins exprimés par le peuple malien à l’intérieur comme à l’extérieur.

En fin de compte, la récupération convoitée de l’honorable, connait une suite désagréable.

Mamadi Cissé, enseignant à la retraite

La rédaction