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APRES SON EJECTION DE LA PARIMATURE EN 2012 : Cheick Modibo Diarra brise enfin le silence

À l’occasion de son voyage d’affaire à l’Ile Maurice, l’ancien Premier ministre de la transition, Cheick Modibo Diarra, s’est confié à nos confrères LeMauricien.com. Il revient sur les raisons de sa démission forcée de la Primature par les militaires dans la transition de 2012. Selon l’ex-Premier ministre, quelles que soient les bonnes idées et la volonté politique que l’on peut avoir, la corruption est une gangrène qui bouffe tout.

Mali's then interim PM Diarra speaks during a news conference at the Ivorian presidential palace in Abidjan

C’est un mal qui vient de partout !
Quand on détourne deux milliards d’un budget d’un trillion de dollars, cela ne se sent pas. Mais quand on détourne 200 millions d’un budget de trois milliards, ce sont des hôpitaux qui n’ont plus de médicaments, ce sont des écoles que l’on ne construit pas et cela a une incidence beaucoup plus grande en Afrique qu’ailleurs.
Il soutient avoir accepté le poste  de Premier ministre que les militaires sont venus lui proposer, à trois conditions : pas d’interférence de l’armée, pas de pression pour les nominations et pas de demande d’argent des fonds publics. Ces conditions étant acceptées, il a accepté de former un gouvernement de transition composé uniquement de technocrates.
Mais contre toute attente, Cheick Modibo Diarra fera savoir qu’il a été éjecté au bout de neuf mois quand les militaires ont voulu qu’il leur donne de l’argent des fonds publics et qu’il a refusé. « Les militaires m’ont kidnappé, m’ont emprisonné et m’ont forcé à démissionner du poste de Premier ministre pour me remplacer par des politiciens plus souples, etc. », conclura t-il.

Source: Le Prétoire

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