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Après le vol d’un sac contenant 2.750.000FCFA et des bijoux sur un lieu de mariage : le cameraman découvre la voleuse, mais vend son silence contre des rapports sexuels et le prix d’une Djakarta

Une riche commerçante du marché de Medine dont le fils, un riche diamantaire rentré d’Angola pour se marier, a perdu sur les lieux du mariage de celui-ci, son sac à main dimanche, contenant 2.750.000FCFA et des bijoux. Après avoir fouillé à corps toutes les femmes présentes sur les lieux, le sac est demeuré introuvable. Au fait, l’un des photographes cameramen avait vu la voleuse quand elle perpétrait son forfait. C’est l’une des femmes qui espérait se faire marier par « l’Angolais ». Pour vendre son silence, il l’a fait chanter en l’obligeant à accepter des rapports sexuels et à lui verser le prix d’une Djakarta. Ayant pris goût à cela, il va la bastonner par jalousie sur un autre lieu de cérémonie et se faire convoquer à la police où le pot aux roses sera découvert.
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Soumaïla Koné dit Soumaïladjan, photographe cameraman est complice sinon coauteur du vol d’un sac à main contenant les 2.750.000FCFA et des bijoux de valeur de la dame Fatoumata Diaouré, commerçante aisée au marché de Medine. Ce dimanche, le fils de cette dernière du nom de Bassekou Koïta se mariait à la Mairie de Djelibougou en Commune I du district de Bamako. Il avait quitté le bercail voici dix ans pour une destination inconnue et personne n’avait de ses nouvelles. C’est en mai qu’il a donné signe de vie en envoyant au pays, un conteneur rempli d’objets divers et en informant qu’il est en Angola. Bassekou a demandé par la même occasion aux siens de lui trouver une fille en mariage, toute chose qui a donné lieu à une véritable compétition entre les jeunes filles en Commune I.
Bassekou est annoncé comme un riche diamantaire. Après le tri sur un large échantillon assez large, Oumou Doucouré et sa sœur Djeneba Doucouré, de même père, mais de mères différentes furent nominées. Mais c’est finalement la belle Djeneba, étudiante à l’école de Médecine après un échange de photos avec Bassekou qui sera l’heureuse élue. Elle a eu aussi la préférence de sa future belle mère. Ce dimanche était le jour de la cérémonie de mariage. La belle mère avait battu le rappel des membres de son association, un groupe de riches commerçantes.
Deux cantatrices du haut de gamme de la place avaient l’exclusivité du marché de l’animation du « SUMU » qui débuta vers 17H. Après la cérémonie civile, Bassekou avait loué une boîte de la place pour rassembler ses amis. La nouvelle mariée et sa sœur, candidate malheureuse étaient toutes les deux là. De la boîte, elles se retrouvent vers 18H sur les lieux du « SUMU » où Fatoumata Diaouré, la mère du nouveau marié jouait aux cartes avec le dollar, l’euro et le CFA. Entre deux prestations d’une cantatrice, elle constata la perte de son sac à main contenant à ses dires, 2.750.000FCFA et des bijoux de valeur. Comme un caillou qu’elle a jeté dans une mare de crapauds, elle fit arrêter d’un geste énergique, l’animation pour déclarer la perte de son sac à main, contenant un trésor. Une fouille minutieuse au corps  après corps fut organisée, mais nulle trace du sac. Le nouveau marié informé au moment de rentrer dans sa chambre nuptiale a banalisé le vol en envoyant à sa mère 3 millions de FCFA en espèces sonnantes et trébuchantes, afin que la fête continue. Et elle continua. Après le brouhaha, l’un des photographes cameramen du nom de Soumaïla Koné dit Soumaïladjan, en visualisant ses images a vu et identifié la voleuse du sac.
C’est la sœur de la nouvelle mariée, Oumou Doucouré, tout aussi belle. Au lieu de la dénoncer, il va la voir et la mettre devant le fait accompli. Ensuite, ils conclurent à deux, un marché. Contre son silence, Soumaïladjan propose de coucher avec la voleuse en plus du prix d’une moto Djakarta. Marché accepté et conclu. Régulièrement, il vient chercher Oumou en famille. Au début, les parents de celle-ci pensaient qu’il avait fait ses photos sur le lieu du mariage. Mais ça continuait et quand ils sortent, Oumou revient tard dans la nuit, déprimée. En vérité, c’était une camisole de force qu’elle portait. L’affaire a commencé à intriguer les observateurs car, ce photographe et Oumou ne boxent pas dans la même catégorie. Et visiblement, elle ne semblait pas se plaire dans cette situation. Elle le manifestait en se cachant souvent, mais personne ne connaissait la vérité. Après la chambre de noce, le nouveau couple a offert un dîner aux parents et amis. Oumou, dont l’amant attitré de retour d’un voyage, était parmi les convives en compagnie de celle-ci. Venu pour la sortir comme d’habitude, Soumaïladjan apprend qu’elle est allée au dîner de sa sœur. Sans y être invité, il se présente vers 1H du matin et arrache de force Oumou qui dansait avec son titulaire. Comme si cela ne lui suffisait pas, aveuglé par la jalousie, il se mit à l’injurier, à la traiter de voleuse et à la rouer de coups de poings.
A son tour, Oumou l’a traité de voleur et de violeur. Le photographe prend peur et disparait. Personne ne comprend rien. Dès le lendemain, les parents d’Oumou, sans la consulter, saisissent le commissariat de police du VIè arrondissement de l’affaire. Après les avoir écoutés, le commissaire les dirige vers la Brigade des mœurs en raison de la nature des faits. C’est ici que le voile sera levé. Le cameraman photographe avait tout vu mais avait monnayé son silence de façon malhonnête. L’enquête a permis à l’inspecteur de police Souleymane Niapougui dit le Requin noir de Konna, chef de la section recherche de mettre la main sur 2 millions de nos francs.
Les biens avaient été vendus. Mis au parfum, Bassekou le nouveau marié, n’a pas souhaité que l’affaire évolue outre mesure. Il a briefé sa mère sur son parcours à l’exil avant d’avoir le bon bout. Il a attribué les faits à dieu et demandé de tout pardonner. C’est alors que sa mère l’a informé que la voleuse faisait partie des candidates au mariage. Qu’importe, Bassekou ne veut de problème pour personne. Il a sauvé le cameraman qui croyait dénoncer Oumou alors qu’il s’est  fait complice.
Dénis T Théra

Source: Autre presse

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