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Après le refus des séparatistes de parapher l’accord de paix à Alger le dimanche 1er mars : Le cercle de Niafunké plusieurs fois attaqué par des hommes armés

Les derniers jours, on assiste à une recrudescence des attaques dans le cercle  de Niafunké. Cette situation a provoqué une certaine psychose auprès des populations de la zone.

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Ainsi, hier encore, au petit matin, c’est le village de Gnondougou, situé à 25 km de Niafunké, qui a été pris pour cible. Des hommes armés non identifiés ont fait irruption dans cette localité. Ils ont grièvement blessé quatre personnes, toutes employées à l’entreprise Nouh Idrissa Maïga. Plusieurs biens appartenant à cette dernière ont été emportés par les brigands.

Notons que cette attaque intervient deux jours avant une autre qui a visé les villages de Kassoum, Sambani et Dogo, situés sur la route entre Léré et Niafunké, dans le cercle Niafunké. Des hommes armés sont entrés dans ces localités du 1er au 2 mars, détruisant tout sur leur passage et détroussant les habitants. N’eût la riposte de certains de ceux-ci, le chef-lieu de commune, Soumpi, aurait fait les frais du raid dévastateur de ces bandits.

Il convient de rappeler que quelques jours plutôt, c’est le village de Niodougou, autre chef-lieu de commune, situé à 15 km de Niafunké et Dianké, qui a été attaqué et pillé par des bandits armés.

On ignore si c’est une simple coïncidence, mais ces attaques interviennent au moment où les groupes armés séparatistes, après leur refus de parapher l’accord de paix à Alger, incitent leurs partisans à Kidal et ses environs à le rejeter en tenant des discours incendiaires. Ils ont certes demandé un délai avant de prendre une décision quant au sort à réserver à ce document mais, d’ores et déjà sur le terrain, leurs propos ne sont guère rassurants. De quoi susciter des inquiétudes sur la montée de la violence s’ils continuent de négativiser l’accord obtenu au bout de huit mois d’âpres négociations.

      Massiré DIOP

 

Source: L’Indépendant

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