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Après la démolition des kiosques Ami Kane attribue une partie du jardin d’enfants de la CI au CSRF sans le consentement de la population

Il convient de rappeler que quelques mois avant le sommet Afrique-France de janvier 2017, le vent des démolitions des kiosques aux abords des grandes artères de Bamako avait soufflé sur notre capitale. Sans visiblement préparé le terrain, la démolition des kiosques dénommée «opération Ami Kane» a été parachutée sur la tête des paisibles citoyens déjà profondément touchés par la misère économique, le chômage et sans perspective d’avenir.

sacko aminata kane gouveneur

Partout, ce sont des cris de lamentations, des pleurs au nom de Ami Kane qui ne faisait aucun état d’âme pour raser avec enthousiasme, les abords de la presque totalité des artères de la ville de Bamako.
Ainsi, elle a fait descendre sur la tête des millions de jeunes débrouillards la couronne des bulldozers. L’issue n’a échappé à personne : ceux sont des centaines de millions de F FCA qui sont allés en fumée et des milliers de familles affamés et laissés pour compte.
Mais que faut-il retenir de cette problématique de cette gouvernance dans notre pays ?
Rappelons ici que les porteurs d’uniforme n’ont pas bonne presse dans la gestion des affaires de la capitale malienne. Pour rafraîchir la mémoire de nos lecteurs, il convient de rappeler que la gestion du district de Bamako par le colonel Karamoko Niaré a été l’une des plus calamiteuses et des plus catastrophiques de l’histoire de la ville des Trois Caïmans : toutes les terres d’un village environnant ont été érigées en titre foncier et cédées à une famille «bénie».

Après l’opération Kiosque dénommée «opération Ami Kane», c’est le foncier qui devient la chasse gardée de cette dame policière. Ainsi, a-t-elle donné le ton en commune I du district de Bamako par l’attribution d’une partie (360 m2) du jardin d’enfants communal au Centre de santé pour recevoir un centre de réanimation. Cette attribution a lieu par la décision N°0212/GDB-CAB en date du 7 février 2017 par Mme le gouverneur du district de Bamako.
Cette décision, il faut le dire, est entachée d’irrégularités et pour cause : lorsque le Centre de santé de référence de la commune I s’est donné le droit de casser le mur du jardin d’enfants communal de ladite commune, les populations se sont insurgées et ont exigé la reconstruction du mur dudit jardin. Ce qui fut fait. C’est seulement après, poursuivant son ambition non avouable de s’accaparer du terrain dudit jardin, le centre de santé sachant bien qu’il y a suffisamment de place en son sein pour le même besoin est passé cette fois ci par le gouverneur du district, Ami Kane, pour revenir à la charge. Cette fois ci, l’autorisation du gouverneur a donné quitus aux responsables dudit centre de santé pour reprendre son projet machiavélique.
Ce qu’il convient de retenir ici, c’est que de par notre culture, la femme est synonyme de paix. Mais c’est cette dame de contrôleur général de police a ouvert les hostilités aux dépens du régime d’IBK en créant des frustrations dans tous les domaines.
L’on peut à juste titre se demander pour combien de temps pourrait elle continuer cette œuvre de frustration des populations.
Fodé KEITA

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