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Approvisionnement des populations en eau potable: le ministre Frankaly lance le pacte a 2 à Sanankoroba

Le ministre de l’Énergie et de l’eau, Mamadou Frankaly KEITA, a procédé, le jeudi dernier, à Sanankoroba au lancement officiel des travaux du 2e Programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable et l’assainissement (PACTEA II). D’un coût total de 20 269 071 300 de FCFA, le Programme est financé par l’Union européenne à hauteur de 19 678 710 000 FCFA et 590 361 300 FCFA par le gouvernement du Mali. La participation des bénéficiaires non compris dans l’investissement est estimée à 295 180 650 FCFA.

Frankaly Kéïta ministre energie eau

Selon le ministre KEITA, le présent Programme, fruit de la deuxième phase du projet de la coopération technique et financière entre le Mali et l’Union européenne, rentre dans le cadre de la contribution à l’atteinte des objectifs du Développement durable dans le secteur social tel que l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable des populations, notamment dans les régions de Koulikoro, Sikasso, Ségou et Tombouctou.
La période d’exécution est de 84 mois, dont 60 mois pour la phase opérationnelle (2013-2018) et 24 mois pour la phase de clôture. La Convention de financement a été signée le 15 mai 2013.
Aussi, a-t-il précisé, le Programme d’un coût total de plus de 20 milliards de FCFA, permettra la mobilisation de la ressource eau pour 130 centres par la réalisation d’environ 80 forages positifs, la réhabilitation d’environ 60 forages existants ; la réalisation de 70 adductions d’eau potable, 20 Unités de production hydraulique et la pose de 40 pompes à motricité humaine ; l’amélioration du cadre de gestion du service public de l’eau potable ; l’amélioration des conditions d’hygiène par la construction de 2000 latrines, dont 1500 familiales et 500 communautaires ; la réalisation d’ortho photo-plans dans 130 centres ruraux et semi urbains; le renforcement de capacité des communes et des services déconcentrés.
Par ailleurs, a fait savoir le ministre, la réalisation des travaux à Sanankoroba permettra de couvrir les besoins du village jusqu’à l’horizon 2033 et portera sur la construction d’un système d’adduction d’eau potable comportant, un château d’eau en béton de 160 m3; un réseau de 18,868 km de longueur, 29 bornes-fontaines publiques, 4 branchements administratifs, un bâtiment d’exploitation abritant un groupe de 15 KVA, 8 latrines communautaires et 22 latrines familiales. Le coût total de ces travaux est estimé à 408 584 339 FCFA, a-t-il révélé.
En effet, a-t-il rappelé, suite à un appel d’offres international, les travaux ont été confiés à l’entreprise AGIRE pour le volet Adduction d’eau potable et à l’ONG Eau-Vive pour le volet Assainissement, tandis que le contrôle et la surveillance des travaux sont confiés au Bureau Lotti Engenieurs. En conclusion, il a exhorté ces entreprises et bureaux à ne ménager aucun effort pour livrer aux populations des infrastructures de qualité et ceci conformément aux délais contractuels.
L’objectif global du Programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable et l’assainissement est de contribuer à la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la santé des populations des centres ruraux et semi urbains dans 4 régions par un service public de l’eau et de l’assainissement durable. Ceci se traduit par l’augmentation du nombre des populations ayant accès à l’eau potable, leur sensibilisation pour un changement de comportement pour l’hygiène et l’assainissement.
Les réalisations concrètes de la 1re phase du PACTEA ont permis entre autres, l’accès de plus de 304 000 habitants à l’eau potable par la réalisation de 57 adductions d’eau potable, de 111 forages de mobilisation, dont 40 équipés de PMH et 10 Unités de Production Hydraulique (UPH) et la réhabilitation de 56 forages existants ; la construction de 1710 latrines familiales et 238 latrines publiques ; la réalisation de 171 orthophotoplans dans les régions de Ségou et de Mopti ; le renforcement des capacités des AUEP et des autorités communales qui ont bénéficié de formations pour mieux comprendre leur rôle dans le transfert de compétences.
Par ailleurs, il convient de souligner que le PACTEA 2 a repris les grandes lignes du PACTEA 1 avec des activités complémentaires afin de consolider la durabilité des infrastructures.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin

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