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Alain Giresse: “Je ne pouvais plus travailler dans ces conditions”

Alain Giresse a décidé de démissionner de son poste de sélectionneur du Mali. Pour Goal, il explique les raisons qui l’ont poussé à faire ce choix.

 Alain Giresse entraineur aigle mali

Alain Giresse (65 ans) a officiellement remis sa démission à la Fédération malienne. Joint ce jeudi midi, l’ancien sélectionneur des Aigles a accepté de revenir sur ce choix mûrement réfléchi. Il nous explique qu’il ne pouvait plus continuer à travailler dans ces conditions et assure qu’il était arrivé au bout de ce qu’il était possible de réaliser avec la sélection.

Alain Giresse entraineur aigle mali

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Quand et pourquoi avez-vous décidé de dire stop ?

Alain Giresse : J’ai présenté ma démission hier à la Fédération. C’est une décision réfléchie. Le président souhaitait que je continue, mais je me devais de faire quelque chose. J’étais arrivé au bout d’un travail très difficile et même s’il me restait encore quelques mois à faire je ne pouvais plus continuer à travailler dans ces conditions.

La pression des supporters était-elle devenue trop difficile à vivre ?

De ce côté-là, c’est classique. La pression des supporters était décalée par rapport à ce que l’équipe pouvait faire. Aujourd’hui, l’équipe ne peut pas répondre aux attentes et aux objectifs que l’on prête au Mali. La relève était trop jeune, mais on ne pouvait pas faire autrement. On a beau faire tout ce qu’on peut pour que ça marche, le football ne se construit pas en claquant des doigts. J’avais envie de tout gagner, mais il faut aussi prendre en considération ce qu’on est capable de faire.

Vous sembliez donc dans l’impasse…

Je pense qu’on n’était pas sur les bons rails. On aurait dû aborder les choses différemment. Si je dis ça, ce n’est pas pour m’enlever des responsabilités, mais ce n’est pas toujours simple de faire admettre des situations comme celle-ci. Je comprends l’obligation de résultats, mais il faut aussi savoir se rendre compte qu’on fait fausse route.

Aujourd’hui, ce départ se fait-il avec une pointe de regrets ?

Oui, toujours. Quand je suis quelque part, je m’investis à fond, je travaille beaucoup. J’ai créé des relations professionnelles et amicales fortes au Mali. Ce n’est jamais simple de partir.

Comment voyez-vous la suite désormais ?

On va repartir sur d’autres projets et on verra ce qui s’offre à moi. Si c’est un club, ce sera un club. Si c’est une équipe nationale, ce sera une équipe nationale.

Propos recueillis par Benjamin Quarez

Source: goal

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