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Amnesty international : «Les exactions constatées en Août 2014 continuent toujours », a déclaré le directeur régional, M. Alioune Tine

Face aux violations graves commises au Mali par les groupes armés et de l’Etat du Mali, le directeur régional en visite dans notre pays depuis le 24 avril a échangé avec plusieurs personnalités du pays à Bamako comme au Nord du pays sur ces faits.

 

C’est à la suite de cette visite que M. Alioune Tine s’est entretenu avec les hommes de médias à l’hôtel «Wassoulou», le Mardi 28 Avril 2015. C’était en présence du président de Amnesty International-Mali, M. Drissa Fomba, du directeur exécutif de AI/Mali et devant les autres coordinataires de AI/ Mali. Cette occasion a été pour le conférencier principal d’expliquer les crimes de violation des droits de l’homme tels que  les viols, les enlèvements, les tortures, les exécutions extrajudiciaires,  des assainissants et il trouve que ces crimes sont intolérables et que Amnesty recommande à ceux qui les commettent ou les auteurs de cesser ces violations graves. La CPI est compétente pour intervenir sur ces crimes. Il dira que les exactions constatées par Amnesty International en août 2014 n’ont pas cessé. Depuis le début de l’année 2015, les groupes armés continuent de procéder à des attaques meurtrières, principalement contre les militaires maliens et la MINUSMA.

Rappelons que notre pays à travers une crise multidimensionnelle dont les droits de l’homme ont été atteints.

«Nous avons rencontré le procureur de la République mais aujourd’hui il y a le besoin absolu de renforcer les capacités de la justice en matière de moyen financier, en matière de moyen logistique et de renforcer même ses capacités en matière de formation. L’Etat du Mali, c’est sa responsabilité de le faire mais nous estimons également la communauté internationale doit intervenir pour permettre de relever le défi de l’impunité. L’impunité c’est un cancer, on ne peut pas faire la paix sans la justice, il faut créer toutes les conditions pour que la justice malienne puisse fonctionner et mettre un terme à ce disfonctionnement récurant et qui rend impuissant. Deuxième chose c’est la problématique de sécurité des populations civiles surtout au nord du pays. Comment voulez vous être efficaces dans la protection des biens et des personnes en absence d’une administration, en absence de l’Etat, c’est le grand défi de la protection des populations civiles. La communauté internationale a pour responsabilité d’appuyer le Mali pour que l’Etat du Mali puisse jouir de sa souveraineté pour la protection des personnes civiles. Et le troisième problème que nous avons eu à échanger avec le président de l’Assemblée Nationale et qui a prêté une écoule attentive c’est le problème des droits fondamentaux de l’enfant », a-t-il conclu.

A.C.S     

source :  L’Express de Bamako

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