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Amnesty international alerte sur la recrudescence des attaques de Boko Haram

Depuis avril, le groupe djihadiste a causé la mort de près de 400 civils, soit « plus du double que durant les cinq mois précédents ».

La recrudescence des attaques du groupe djihadiste nigérian Boko Haram a fait près de 400 victimes civiles depuis le mois d’avril : « plus du double que durant les cinq mois précédents », met en garde, mardi 5 septembre, Amnesty International.

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Dans un communiqué, l’organisation de défense des droits de l’Homme détaille en outre que du mois de mai au mois d’août, le nombre de victimes civiles est sept fois plus élevé qu’au cours des quatre mois précédents.

Au Nigeria, 100 personnes ont été tuées lors du seul mois d’août, insiste l’ONG, soulignant toutefois que « le chiffre réel est sans doute plus élevé, car toutes les attaques n’ont pas forcément été signalées ».

Pans de territoire inaccessibles

Bien que le groupe ait perdu beaucoup de terrain face à l’armée nigériane et à la coalition régionale, la zone du lac Tchad reste encore volatile. De grandes parts du territoire sont toujours inaccessibles.

En juillet, Boko Haram a tué près de 70 personnes dans l’attaque d’un convoi de prospection pétrolière dans le nord-est du Nigeria. De nombreux attentats-suicides ont été perpétrés en août dans la région de Konduga, à une vingtaine de kilomètres seulement de la capitale de l’Etat du Borno, Maiduguri.

Au Cameroun voisin, Amnesty recense 30 attentats-suicides depuis avril, « soit plus d’un par semaine ».

Lire aussi :   Un repenti de Boko Haram : « J’ai plus appris à tuer qu’à lire le Coran »

Au-delà des attentats aveugles visant les civils, il semble que l’organisation djihadiste – notamment la faction dirigée par le chef historique Abubakar Shekau –, se concentre sur des crimes ciblant ceux qu’ils considèrent comme des informateurs des forces de sécurité.

Situation humanitaire alarmante

Boko Haram, qui était jusqu’à la mort de son fondateur Mohamed Yusuf, tué par l’armée, une secte religieuse rigoriste, est devenu un mouvement djihadiste violent sous la direction de Shekau en 2009.

Depuis cette date, le conflit a fait plus de 20 000 morts – un chiffre sans doute beaucoup plus élevé – et plus de 2 millions de déplacés, selon les estimations.

Lire aussi :   Au Niger, l’imam salafiste qui n’a pas pu empêcher Boko Haram de commettre des massacres

Amnesty rappelle également que la situation humanitaire est alarmante sur tous les pourtours du lac Tchad (Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun), où 7 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire.

Source: lemonde

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