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Amadou Diarra Yalcouyé : «TOUT EST PRET, LA FETE PEUT COMMENCER»

Dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder, le président de la commission nationale d’organisation de l’Afrobasket, affiche sa satisfaction après le travail effectué ces derniers mois par l’état et affirme, sans détours, que l’objectif du Mali est d’atteindre au moins la finale, synonyme de qualification pour la Coupe du monde

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L’Essor : Peut-on dire que tout est fin prêt pour l’Afrobasket féminin ?
Amadou Diarra Yalcouyé : On peut dire, sans ambages, que le Mali est prêt pour accueillir les 12 nations qui sont qualifiées pour l’Afrobasket féminin 2017. Tout est prêt et on n’attend que les délégations.
L’Essor : Quel a été le travail de la commission nationale d’organisation ?
Amadou Diarra Yalcouyé : La commission nationale d’organisation qui a été mise en place par le ministre des Sports a travaillé d’arrache-pied. Les choses se présentent bien. Nous sommes confiants que nous allons relever le défi de l’organisation. Le Palais des sports Salamatou Maïga qui doit abriter les matches, a été réhabilité. Le site est prêt à accueillir la compétition. Tous les petits soucis, en termes de parquet endommagé, de cerceau, de réhabilitation de certaines parties de l’infrastructure ont été réglés. Nous avons fourni de gros efforts, la compétition peut commencer. Les travaux de réhabilitation de l’autre site, c’est-à-dire la salle Abdallah Mahamane Haidara du stade du 26 Mars, sont également terminés. Le parquet est prêt pour les séances d’entraînement des équipes. Toutes les dispositions ont été prises à ce niveau pour que les équipes puissent s’entraîner dans les meilleures conditions possibles.
Au niveau de la sous-commission sécurité dirigée par le colonel major, Drahamane Diarra, un plan de sécurisation a été élaboré. Il restera en vigueur pendant toute la durée de la compétition. Les hôtels des délégations seront sécurisés par les unités et forces de sécurité du Mali. Une importante unité sera déployée sur le site de la compétition et le site des entraînements.

L’Essor : Quelles sont les grandes lignes du cahier de charges de l’Afrobasket ?
Amadou Diarra Yalcouyé : Le cahier de charges s’articule autour de trois grands points : l’hébergement, la restauration et la sécurité des délégations. Les autres aspects, notamment le volet technique et l’organisation des matches sont gérés par FIBA-Afrique. Concernant par exemple l’hébergement, les équipes ne doivent pas être à plus de 30 minutes du site de compétition. La catégorie d’hôtel est précisée : au minimum 3 étoiles, sécurisé avec portique. Il y a aussi des exigences par rapport à la diffusion télé. FIBA-Afrique viendra avec un groupe de télé qui va se charger de la diffusion du tournoi, en collaboration avec la télévision nationale, l’ORTM.
Chaque équipe doit payer par jour et par personne un montant de 60 dollars (environ 36.000 Fcfa) comme frais de participation. Ce montant est largement insuffisant pour assurer l’hébergement des délégations et c’est le pays organisateur qui paye le reliquat. C’est une exigence du cahier de charges.

L’Essor : A combien s’élève le budget de la compétition ?
Amadou Diarra Yalcouyé : Il y a deux types de budget : le droit d’organisation qui s’élève à environ 300 millions de F cfa et qui est payé à FIBA-Afrique et le budget de l’organisation qui est de 250 millions de F cfa. Le deuxième budget prend en compte le volet organisation de l’Afrobasket, les travaux de réhabilitation des sites mais aussi le transport (billets d’avion) de certains officiels de FIBA-Afrique et des expatriées de la sélection nationale.
L’Essor : Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au sein de la commission ?
Amadou Diarra Yalcouyé : La principale difficulté a été la réhabilitation des infrastructures qui n’était pas prévue dans le budget. Après les différentes visites effectuées sur les sites, nous nous sommes rendus compte qu’il était indispensable de réhabiliter les deux sites pour un bon déroulement de l’Afrobasket. Les travaux de rénovation ont été effectué à presque tous les niveaux : les parquets, l’éclairage, le système de climatisation des certaines salles, la cabine technique du Palais des sports etc… Les travaux ont coûté cher, alors qu’ils n’étaient pas prévus dans le budget.

L’Essor : Mais finalement, quel bénéfice l’Etat malien peut tirer de l’Afrobasket ?
Amadou Diarra Yalcouyé : Le Mali gagne beaucoup, en organisant la compétition. Il y a d’abord l’image du pays. Le fait de recevoir 12 pays est un signe de solidarité et un signal fort que le Mali est un pays d’hospitalité, de civilisation qui est ouvert à toutes les nations et qui est aujourd’hui fréquentable. En 2011, le Mali avait déjà abrité la compétition et si FIBA-Afrique a accepté, en l’espace de six ans, de revenir dans notre pays, c’est sans doute parce qu’elle croît en notre capacité organisationnelle. Pour moi, l’organisation d’un tel événement ne peut qu’être bénéfique pour notre pays qui traverse actuellement une période difficile. Et n’oubliez pas aussi que c’est notre compatriote, Hamane Niang qui préside aux destinés de FIBA-Afrique.

L’Essor : Est-ce que la commission d’organisation a fait quelque chose pour l’équipe nationale ?
Amadou Diarra Yalcouyé : L’Etat a fait beaucoup d’efforts pour mettre la sélection nationale dans les meilleures conditions. La sélection nationale a fait deux mois de stage bloqué grâce au fonds débloqué par l’Etat à travers le ministère des Sports. L’objectif fixé par l’Etat est d’atteindre au moins la finale et se qualifier pour la Coupe du monde. En 2011, le Mali est tombé en demi-finale et a dû se contenter de la médaille de bronze. Cette fois, notre pays ambitionne de faire mieux et nous avons tous travaillé pour l’atteinte de cet objectif.

Interview réalisée par
Ladji M. DIABY

 

Source: essor

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