Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Air Cocaïne : les quatre Français pourraient être fixés sur leur sort le 19 juin

Le procès s’est ouvert ce vendredi à Saint-Domingue avec la lecture de l’acte d’accusation du procureur. Le tribunal a programmé six prochaines audiences entre le 5 et le 19 juin.

agent police saisie cocaine drogue

C’est finalement une surprise : le procès des quatre Français retenus en République Dominicaine n’a pas été interrompu par un coup de théâtre comme on en avait pris l’habitude depuis un premier renvoi en septembre 2014.

Quatorze prévenus comparaissent

Quatorze prévenus comparaissent devant le tribunal de la capitale dominicaine pour leur implication présumée dans un trafic de stupéfiants. En mars 2013, les quatre Français dont l’avion devait rallier l’aéroport de Saint-Tropez avaient été interpellés à Punta Cana dans le cadre d’un coup de filet, controversé, orchestré par la DNCD, l’agence antidrogue dominicaine.

Les autorités avaient alors annoncé avoir saisi 700 kg de cocaïne à bord du Falcon 50 affrêté par la compagnie aérienne lyonnaise SN-THS. Les deux pilotes salariés de cette compagnie Pascal Fauret et Bruno Odos, l’apporteur d’affaires Alain Castany, et le passager Nicolas Pisapia contestent être impliqués dans un quelconque trafic.

Les deux pilotes s’en remettent par ailleurs à la réglementation internationale selon laquelle la responsabilité du contrôle des bagages n’incombe pas aux pilotes mais aux autorités, s’agissant d’un vol commercial. Une qualification contestée par le procureur dominicain qui parle d’un vol privé. La définition juridique constitue l’un des enjeux de ce procès.

Ce vendredi trois témoins cités par la défense de Pascal Fauret et Bruno Odos se sont rendus au tribunal de Saint-Domingue : Christophe Naudin, expert en sûreté aérienne, Xavier Marchand, ex vice-président du syndicat national des pilotes de ligne, et Philippe Heneman, commandant de bord président du comité de soutien.

“Hypothèses sans fondement”

L’acte d’accusation ne présente aucune nouveauté, et révèle d’innombrables lacunes, a commenté Me Julien Pinelli, aux intérêts de Nicolas Pisapia. Le parquet n’est pas en mesure de soutenir l’accusation contre Nicolas Pisapia autrement que par des hypothèses sans fondement. Assis sur un échafaudage chancelant, fait de procès-verbaux falsifiés, de faux témoignages et d’indicateurs corrompus, le ministère public tente encore de tenir son rôle dans cette sinistre farce.”

Sauf rebondissement, le tribunal de Saint-Domingue pourrait rendre sa décision le 19 juin. Dix prévenus dominicains (dont neuf militaires) comparaissent aux côtés des quatre Français.

Source: varmatin.com

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance