Plusieurs pays d’Afrique francophone ont adopté un statut officiel de « chef de file de l’opposition ». D’autres ont voté des textes mais attendent toujours la désignation de leur opposant en chef. Mali, Burkina, Guinée, RDC… Voici la place institutionnelle réservée à vos opposants.
Après plusieurs années de tâtonnement, l’Assemblée nationale malienne a adopté, le 19 février, la mise en place d’un statut officiel de « chef de file de l’opposition ». Outre le Mali, plusieurs pays francophones, principalement en Afrique de l’Ouest, ont institutionnalisé cette fonction qui émane de la culture politique anglo-saxonne.
Souvent incarné par le leader du parti d’opposition ayant le plus de sièges à l’Assemblée nationale, le chef de file de l’opposition bénéficie de droits et de devoirs encadrés par la loi.
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