A Kidal, dans le nord du Mali, de violents affrontements ont opposé jeudi 21 juillet des rebelles à majorité touareg à un groupe armé pro-gouvernemental. Des tirs ont éclaté dans le centre-ville quelques jours à peine après la signature d’un accord de paix. La tension est restée vive toute la soirée.
On pouvait encre entendre des coups de feu jeudi soir à Kidal, même s’ils n’avaient rien à voir avec la violence des affrontements de l’après-midi. Ce que l’on sait, c’est que vers 16 heures heure locale, des coups de feu ont éclaté dans le centre-ville. Les combats se sont ensuite propagés un peu partout et ils ont duré au moins jusqu’à 19 heures, heure à laquelle la violence a un peu baissé.
Certains habitants sont restés cloîtrés chez eux, d’autres au contraire se sont réfugiés dans le camp de la Minusma.
Impossible de déterminer qui est à l’origine des affrontements. D’un côté, il y a la CMA, la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui englobe plusieurs groupes touaregs, et de l’autre le Gatia, un autre groupe armé mais lui plutôt favorable au gouvernement. Chacun des deux camps rejette sur l’autre la responsabilité de l’attaque.
Cet affrontement survient alors qu’une trêve a été conclue dimanche dernier entre ces deux groupes. Une trêve de plus en plus fragile : dès mardi soir, des tirs avaient éclaté dans la ville et ils avaient fait deux morts.
Source : RFI