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Affaire »Justice pour Théo »: la tension ne fait que monter.

Plusieurs jeunes et des manifestants de tout âge se sont rassemblés à Bobigny, samedi soir pour protester et demander justice pour Théo. Malheureusement, le rassemblement a fini par dégénérer. Avant l’éclatement de ces violents incidents, les manifestants avaient pourtant à cœur de faire entendre leur message.

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Un fumigène allumé

Il y avait parmi les manifestants un groupe de jeunes qui a allumé un fumigène. Cela a déclenché des cris de protestations parmi les manifestants. Pas question que des incidents ne viennent ternir ce rassemblement. Un rassemblement qui se veut audible, ferme et pacifique. Cependant, moins d’une heure plus tard, les choses dérapent. On peut observer des vitres cassées, commerces vandalisés, voitures brûlées, dont le car-régie de la radio RTL.

Bobigny sera le théâtre pendant plusieurs heures d’affrontements violents entre des groupes de jeunes et le CRS. Trente-sept personnes ont été interpellées à l’issue de ces violences. Tout ce que redoutait Issa Bidard, étudiant, l’un des organisateurs de cette manifestation pacifique. Un peu plus tôt, il avait pourtant pris la parole devant les plus de deux mille personnes réunies. Il affirmait « Montrons-leur notre vrai visage, que nous sommes éduqués, intelligents, que nous ne sommes pas des sauvages ».

L’image d’une société mise à mal

« L’affaire Théo ce n’est que le haut de l’iceberg. Cette fois, la victime est vivante, c’est une chance. Et il y a les vidéos, les preuves médicales. C’est un lynchage. Nous demandons une justice équitable, qui ne soit pas aveugle. Nous voulons que la hiérarchie reconnaisse ce qu’il s’est passé et que le policier soit puni » expliquent d’une voix posée deux amis, trentenaires. Ils se défendent de tout sectarisme, « on a même des amis flics, sympas », précisent-ils.

Plusieurs personnes interrogées par les médias dénoncent des inégalités criardes et des abus de la part de la police. Pour elles, il faudrait que ces jeunes qu’importe leur couleur de peau, soient traités comme tout autre citoyen vivant sur le territoire français.

Plusieurs candidats à l’élection présidentielle se sont insurgés contre ces violences. En effet, ils ont plaidé pour le calme et une plus grande responsabilité du gouvernement pour faire cesser les violences.

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Source: afrikmag

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