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Affaire Huissen Ayad/Frères Sylla : La prochaine audience prévue ce 15 mai 2017 devant le Tribunal du Travail

Le Libanais Huissen Ayad, Pdg de la Compagnie Import Export Mali (CIE MALI), et persiste : «S’il faut des millions, je les mettrai pour étouffer l’affaire devant le Tribunal du Travail». Son mode opératoire est très simple, demander le renvoi de l’affaire à des dates ultérieures le plus de fois que possible. Cela, pour pousser les frères Sylla à laisser tomber l’affaire en question, puisqu’ils ne sont que des «misérables», selon l’impertinent Libanais.

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La première audience a eu lieu le 24 avril 2017 devant le Tribunal du Travail en présence des frères Sylla et leur avocat et l’avocat du Libanais Ayad. Pour faire exécuter parfaitement son plan à la lettre, l’avocat du Libanais Huissen Ayad a purement et simplement demandé le renvoi de l’affaire au 15 mai 2017. Dans sa recherche de plus de gains possibles, le Libanais Huissen Ayad ne pense qu’à lui seul. Il n’hésite pas une seconde à exploiter ou à se servir soit des établissements bancaires, des services des impôts, des fournisseurs ou encore de ses employés.

Ce Libanais Huissen Ayad, Pdg de CIE MALI, est un homme sans foi, ni loi, qui se croit dans une jungle où la loi du talion règne, c’est-à-dire celle du plus fort est la meilleure. On se rappelle qu’en 2014, dans sa fuite pour échapper à une banque de la place qui avait ouvert une ligne de crédit de 90 millions de FCFA à son profit, Ayad avait aussi abandonné les frères Sylla à leur sort jusqu’en 2017. Les employés de la société mère (CIE SEN Sénégal) subissent aujourd’hui le même traitement inhumain et cruel de cet homme d’une autre époque qui se croit supérieur à tout le monde.

Idem pour les services des impôts, où Huissen Ayad avait également laissé derrière lui des dizaines de millions d’impôts impayés au compte de la société CIE MALI. Ayad est aujourd’hui recherché à Kayes par ses créanciers qui ont fait des prestations pour lui sans être payés. Ces derniers réclament le payement de leurs factures estimées à plus de 100 millions de FCFA.

La Compagnie Import Export Mali (CIE MALI) est une représentation de la Compagnie Import Export Sénégal (CIE SEN) au Mali. Elle a comme activité principale, assurer le transport des marchandises et des matières premières de plusieurs entreprises et usines de production à Bamako et dans certaines capitales régionales du Mali. Après avoir fui le Mali en 2014, pour s’installer en Mauritanie, les activités ont continué au ralenti malgré les difficultés de fonctionnement, aux dires de son Pdg Ayad, à la mauvaise gestion à Dakar.

Incroyable et pourtant vrai, pour échapper aux banques et services des impôts, le Pdg Ayad donne comme consigne à la société mère CIE SEN de faire du blanchiment d’argent au Mali. Pour ce faire, les factures payées par les usines en espèces en sa demande ou par chèques (Après retrait effectué) étaient systématiquement envoyées par le biais du marché noir. Plus précisément à travers des points illégaux d’envoi d’argent que certains particuliers installent pour gagner illégalement de l’argent. Nous allons très prochainement publier les différents reçus de ces envois illégaux d’argent sale à Dakar qui ne profitent ni aux banques, ni à l’Etat malien. Cela pourrait permettre aux autorités maliennes d’entamer des poursuites judiciaires contre ce Libanais malhonnête.

Dans ses manœuvres irresponsables, Huissen Ayad est aidé par un de ses amis Libanais dont nous ne tarderons plus à dévoiler le nom. Ce dernier n’hésite pas à faire l’avocat du diable en l’aidant dans ses entreprises malsaines. Son ami, le président de l’Assemblée nationale, qu’il appelle affectueusement Isaac (Issiaka Sidibé) dont il se vante et le ministre de la Justice Mamadou Ismaël Konaté, sont plus que jamais interpellés pour stopper le Libanais Huissen Ayad à temps, avant qu’il ne soit trop tard.

Rappelons que les frères Sylla ont travaillé pour ce Libanais pendant des années. T.  Sylla, le frère aîné, a travaillé pour la société CIE Mali pendant 20 ans, et son frère S. Sylla 10 ans. Les deux frères Sylla souhaitent simplement que la loi soit dite, qu’ils soient mis dans leurs droits. Que le Libanais, le président directeur général de la Compagnie Import Export Mali (CIE MALI) comprenne une bonne fois que le Mali n’est pas une jungle, mais plutôt un Etat de droit. Un Etat qui ne laisserait personne mépriser, détruire, piétiner, insulter, déshonorer, dénigrer d’autres citoyens, sans être rattrapé par la justice.

«Nous croyons en la justice de notre pays, aux hommes qui font cette justice. C’est pourquoi nous nous remettons à elle. Monsieur  Ayad, sachez qu’au Mali, nul n’est au-dessus de la loi». La prochaine audience de l’affaire est prévue pour le 15 mai 2017 devant le tribunal du travail de Bamako. Affaire à suivre…

S.S.

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