Après l’affaire Ras Bath le Procureur général de Bamako, président de la Commission centrale des recours de la Fémafoot, et beau frère du président de la Commission Juridique de la Fémafoot Makan Moussa Sissoko, est encore au centre de vives polémiques.
Lors de la conférence de presse qu’ils ont ténue le samedi 22 octobre 2016, Les membres du collectif des Ligues et clubs majoritaires de la Fémafoot ont dénoncé la main du procureur général de Bamako derrière le dossier qui semble être bloqué à savoir détournement de biens publics.
Dans le milieu sportif malien selon le Collectif , les langues se délient pour pointer du doigt le procureur général comme cause de blocage de la plainte portée pour malversations financières… Coopté par son beau frère Makan Moussa Sissoko président de la commission juridique de la Fémafoot, il semble être une caution. La justice malienne devrait être regardante sur cet aspect, cela va de sa crédibilité.
«Si nous devons compter sur la justice, le procureur général n’a jamais inspiré confiance dans cette affaire dans laquelle il ne serait pas étranger en tant que président de la commission des recours », déclare Modibo Coulibaly du collectif.
De sources proches du pôle économique et financier aux dires du Collectif sa main serait derrière l’affaire. « Si la présence des magistrats au sein de la Fémafoot a toujours été souhaitée, celle du Procureur général Mamadou Lamine Coulibaly n’a pas été salutaire », prévient M Coulibaly. Selon lui, le président de la Fémafoot en désespoir de cause, veut faire couler le football malien, et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins.
Radié à vie par son propre club, le Djoliba A C pour mauvaise gouvernance et haute trahison, abandonné par la majorité de ses collaborateurs de la Fémafoot pour malversations financières, perdant devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) , Boubacar Baba sait aujourd’hui que ses carottes sont cuites, aucune chance de se maintenir à la présidence de la FEMAFOOT.
« Nous ne voyons pas comment il pourrait trouver gain de cause en voulant s’abriter derrière la Fifa ou en comptant sur le procureur général, président de la commission des recours », confie un responsable du Collectif.
Les membres du collectif ne sont pas prêts à digérer que le président de la Fémafoot se rende au Gabon sans avoir convoqué l’assemblée générale, conformément à la sentence arbitrale et aux règlements de la Fémafoot.
Le gouvernement est aujourd’hui tenu de prendre ses responsabilités et d’informer la Fifa de ce qui prévaut réellement. Ce n’est pas le président de la Fémafoot ou son comité exécutif qui le feraient.
La rédaction