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Affaire de l’exclusion d’une trentaine de recrues à la formation du sapeur-pompier: Une possible interpellation du Ministre de la Sécurité à l’Assemblée Nationale ?

La nouvelle défraie la chronique. Une vingtaine d’Agents en formation de base au Centre de Markala dans le corps de sapeur-pompier vient d’être exclus. Les victimes ont dénoncé l’acte à travers une vidéo de 5mn suffisamment relayée sur la toile de ces derniers jours.

«On nous a dit de nous mettre en ténue civile et qu’on va faire une visite à Ségou. Arrivée là-bas, on a passé une  nuit sans savoir exactement ce qui se passe réellement. On nous a conduits à Bamako, le lendemain, sous prétexte que ladite visite médicale a été délocalisée. Mais, à notre surprise, les Responsables nous ont informé au cours d’une réunion  ténue ici à Sogoniko que nous sommes exclus de la formation».

C’est en ces termes qu’une jeune fille d’une vingtaine d’années, entourée par ses camarades exclus, a annoncé la mauvaise nouvelle à l’opinion nationale. La vidéo quant à elle, vu sa portée émotionnelle, a été relayée à des milliers de reprises sur les plateformes d’informations en ligne. «Qu’allons-nous dire à nos parents toujours contents de notre insertion professionnelle ?», s’est questionnée la jeune fille habillée en tee-shirt avec un foulard à la tête.

Mercredi 29 mai, dans un point de presse tenu dans  l’après-midi à Bamako, le Directeur Général de la Protection Civile Colonel-major Seydou Doumbia qui déclarait il y a environ un mois que les nouvelles recrues sont « le produit fini  d’une sélection très rude » , a soutenu qu’une visite médicale d’arrivée est  la cause de l’éviction de ces jeunes.

«C’est à cette occasion que des paramètres médicaux de certains recrues ont été jugés incompatibles avec la formation militaire»,  renchérit le communiqué officiel parvenu à notre Rédaction.

A l’heure où nous mettions cette nouvelle sous presse, des informations nous sont parvenues que certains  Députés auraient déjà entamé les démarches afin d’interpeller très prochainement  le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Salif Traoré, sur l’affaire. Une action judiciaire serait aussi  en préparation du côté des victimes qui pensent qu’elles ont été exclues au profit des «  fils à papa qui ont déjà rejoint le centre de formation».

Affaire à suivre !

Seydou Konaté

Source : LE COMBAT

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