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Administration: une militarisation qui passe mal

Dans le communiqué du conseil des ministres du mercredi 25 novembre, les Maliens ont appris la nomination d’une dizaine de gouverneurs. Ces nominations confirment l’inquiétude de ceux qui ont prédit un risque de militarisation du pays après le coup d’Etat. La nomination des militaires à la tête des régions en lieu et place des administrateurs civils a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Certains trouvent que les politiques ont failli à leur mission et les appellent à préparer les élections futures. D’autres se montrent hostiles à la nomination des militaires comme gouverneurs et craignent un tripatouilles des élections à venir. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !

 

Mohamed Dagnoko : La République des…Colonels. C’est encore dans les mémoires les cris d’orfraies que les administrateurs civils ont lancé à la nomination de Mahamadou Zoumana Sidibé qui quittait son poste de DG adjoint de la Police pour devenir gouverneur de la région de Kayes. Pour eux, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Ils dénonçaient la mise à l’écart des administrateurs civils au profit de l’Armée et de la Police. Ce soir, (mercredi soir) en voyant le communiqué du conseil des ministres qui nomme 11 gouverneurs militaires, des colonels et des généraux sur les 17, je n’ai pu m’empêcher d’avoir une pensée pour Ousmane Christian Diarra et son syndicat. Et dire qu’ils observent une grève illimitée. A croire que ces nominations les envoient à la retraite.

Lassine M’Boua Diarra : Jeune j’ai eu la même lecture. On s’enfonce davantage dans la crise sociale au Mali. Ça ne sent pas bon du tout.

Ngatté Hamid : Lassine M’Boua Diarra, ils renforcent les revendications sociales et s’ils ne prêtent gare, ça les coûtera cher!

Lassine M’Boua Diarra : Ngatté Hamid c’est tout simplement triste.

Nangazanga Dao : Félicitations aux nouveaux gouverneurs.

Baba Mahamane Traore : Bonsoir peut-être qu’ils sont dans une logique de ne pas commettre les mêmes erreurs que Amadou Haya Sanogo et de préparer le terrain pour un futur président à effigie militaire pour les élections à venir.

Koromba Sanguisso : C’est triste, mais bon faisons en sorte que le dialogue revienne.

Nouhoum Dembele : Ce sont des représentants de l’État, aller en grève c’est trahir son serment.

Abdoulaye Kone : On veut en finir avec la classe politique malienne. Quelle sera sa réaction ?

Sidiki Coulibaly : Juste pour 18 mois, et la classe politique aura la chance d’occuper sa place.

Ousmane Daou : C’est de leur faute. Aucune initiative de développement. Ils doivent se ressaisir.

Elhadj Famory Sangare : Honnêtement, la majorité des politiques maliens n’est pas digne de confiance ‘’o fana ka fo’’.

Alpha Diawara : Ils veulent tuer la démocratie et anéantir le combat du peuple malien.

Macire Diop : ça ne vient que de commencer. Ils n’ont qu’à préparer les élections.

Issa Kané : Pas de nation sans classe politique.
Hadji Sy : Sa réaction ne saurait tarder, parce que ce que les politiciens voient étant assis, la transition ne le voit pas étant debout. Qu’ils fassent attention à ces militaires, sinon ils vont finir tous en prison comme Sanogo. Les politiciens restent toujours des politiciens.

Daouda Konate : Cela est impossible mon frère. Qu’on le veuille ou pas, ce sont les politiques qui gèrent tous les pays du monde ; donc croire qu’on va éliminer les hommes politiques relèverait de la chimère.
Joiekim Gama : Cette classe politique a trop fait souffrir le peuple malien. Après ça, ils auront la conscience de ne plus perdre le pouvoir.
Mamadou Ganté Koïté : Cette classe a été une déception, sinon on n’en serait pas là aujourd’hui. Cette classe politique représente le Malien, que le Malien change vraiment ; sinon même après la transition le Mali restera intact. Qu’Allah bénisse ce pays sinon.
Sadio Djiguiba Sissoko : Non, il faut qu’ils partent sur le terrain pour reconquérir le pouvoir. Allez chercher la confiance.

Kaposi Traoré : Je pense qu’il le faut vraiment changer notre façon de faire la politique dans ce pays.
Nangazanga Dao : Classe politique wa? On a été déçu par les politiciens, et personne ne leur fait plus confiance.

Coulibaly Bouba : J’apprécie ça beaucoup même, ils sont très lents dans ce processus. Ils doivent remplacer rapidement tous les irresponsables.
Mohamed Ansoumany Dembele : Une grosse erreur de jugement.
Abdoulaye N Keita : Les politiques doivent attendre les élections comme l’a dit Moussa Mara.

Mimi Sissoko : Bien préparer les élections en leur faveur.
Mozair Mozair : Mimi Sissoko ah oui, où est le problème ?
Yebedie Julie : très bonne nouvelle, courage aux militaires. Politiciens attendez 2023.
Boubacar Samaké : Héeeh oui notre pays a commencé à porter des Fleurs. Que Dieu bénisse les militaires.
Mamadou Camara : Très bien fait. Les politiciens maliens ne méritent aucune place ‘’an tikaira ou la pewou’’.
Fofana Kaninjo : À tous ceux qui sont en train de dire que les politiciens ont déçu, vous faites hors sujet. Sachez que l’administration des régions, préfectures et sous-préfectures devrait être confiée à des administrateurs civils formés à cet effet. Les militaires sont juste en train de placer leurs pions en vue de favoriser le candidat de leur choix aux prochaines élections.

Abdoulaye Sangare : Ils préparent les prochaines élections. Que Dieu nous protège.
Franck Arnaud Degbey : Militaires à vie, nous vous soutenons.
Van Djigué : C’est très bien, je soutiens les militaires.

Moussa Kassim Sidibe : Suivre aveuglément encore. «Maliens» ces militaires ne valent pas mieux qu’IBK.

Balata Ahamadou Sidibe : Je n’ai pas souvenance d’un gouverneur civil à Gao de 98 à 2020. Pourtant l’insécurité naît, grandit et se propage. En 2013-2014, quand Kidal tombait aux mains d’Ansar Eddine, le gouverneur était un officier supérieur, cela n’a pas empêché l’assassinat des préfets dont un était militaire.

Papadem Dembele : On sait bien que le Mali et la France se font dos quant à la question de négocier ou pas le problème du Nord. Donc toute occasion est bonne pour salir le régime. Faites très attention dans vos démarches souvent irréfléchies. Qu’on nomme les militaires ou pas, cela ne pose pas le problème. L’essentiel c’est qu’on nomme des personnes sincères, capables de relever les défis.

Daffa Moussa Sissoko : Tant mieux, il y en a marre des voleurs depuis des lustres.
Kubilay Infatorama : Encore une fois, ces militaires nous prouvent qu’ils sont plus carriéristes qu’autre chose.

Source : INFO-MATIN

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