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Accusé d’espionnage pour le compte des militaires de l’Opération barkhane : Mohamed Mahmoud Ag Oumar exécuté par des terroristes

Depuis quelques temps, la région de Tombouctou connait une vague de liquidations ciblées menée par des terroristes contre des présumés informateurs des forces françaises. Lesquelles effectuent des patrouilles régulières pour traquer les terroristes qui tentent de réinvestir les positions qu’ils ont dû abandonner au nord du Mali suite au déclenchement de l’Opération Serval devenue Barkhane.

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Ainsi, le week-end dernier, le corps sans vie d’un dénommé Mohamed Mahmoud Ag Oumar a été retrouvé, dans une localité située à 120 km au nord de Tombouctou. Le jeune homme, âgé d’une trentaine d’années, avait été enlevé dans une localité dénommée Tin Ag Elhadj, à 40 km de Tombouctou, le 26 février dernier. Ses ravisseurs lui reprochaient de collaborer avec les forces françaises de l’Opération Barkhane qui mène une guerre sans merci contre les terroristes. Il lui est également reproché de faire partie des mouvements armés patriotiques regroupés au sein de la plateforme. Ainsi, après plus d’une vingtaine de jours passés en captivité, ses ravisseurs l’ont d’abord ramené chez lui, le week-end dernier, afin qu’ils avouent sa collaboration avec les forces françaises. C’est après cet aveu sous la contrainte, que Mohamed Mahmoud Ag Oumar  a été conduit dans une autre localité, située à environ 120 km au nord de Tombouctou, pour y être exécuté.

Rappelons que c’est dans cette zone que le corps mutilé d’un médecin, répondant au  nom de Hama Ag Sid’Ahmed, a été retrouvé en deux endroits distincts près de Tombouctou.  En effet, le reste de son corps sans la tête avait été suspendu par les pieds sur le château d’eau de la localité de Théya. Quelques jours plus tard, sa tête a été retrouvée en plein cœur du marché de Zoueira, située à 120 km de Tombouctou. Les auteurs de ce crime avaient laissé un message d’avertissement pour dissuader, selon leurs termes,  » tous ceux qui s’opposeraient aux idéaux religieux ou poseraient des actions criminalisant ou interdisant les actes d’AQMI « . Ils ont ainsi menacé tous ceux qui seraient amenés à collaborer avec les forces françaises, notamment pour signaler leurs positions. Ce nouvel assassinat intervient alors que le nord du Mali connait une recrudescence de violences contre de simples civils, des militaires maliens, les Casques bleus et la force Barkhane. Après avoir été défaits par l’intervention militaire franco-africaine de janvier 2013, les terroristes mènent des attaques asymétriques jouant sur l’effet de surprise. Une situation qui a déjà entrainé la mort de plusieurs civils et militaires ainsi que des centaines de blessés.

    Massiré Diop

 

Source: L’Indépendant

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