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Accord d’Alger paraphé : Il n’augure de bonnes perspectives

Il n’y a pas si longtemps, s’est déroulée au centre International de Conférence de Bamako(CICB), une rencontre visant la restitution de l’accord d’Alger paraphé par le gouvernement et certains groupes armés. La CEMA n’a pas voulu parapher ledit document. En outre, des représentants des partis politiques de l’opposition dénoncent le contenu de l’accord. Il en est de même pour certaines composantes de la Société Civile. Pour eux, il ya des aspects qu’il convient de l’élucider, afin d’éviter des confusions et des complicités qui pourraient coûter cher à l’avenir.

A la rencontre au CICB, il y avait les représentants de la mouvance présidentielle et de l’opposition, tout comme ceux de la société civile. On peut dire que la montagne a accouché d’une souris car, l’objectif visé par le Ministre des affaires Etrangère et de la Coopération Internationale n’a pas été atteint. En effet, l’adhésion de tous les participants n’a pas été acquise. L’opposition et la société civile ne sont pas convaincues que ledit document est bon comme base de négociation pour le retour d’une paix définitive et durable. Au contraire, pour certains, cet accord paraphé n’augure pas de bonnes perspectives de paix et de sécurité pour le Mali.

C’est pourquoi, ils sollicitent que le gouvernement fasse encore des efforts pour apporter de la lumière sur les zones d’ombres. Il semble que ce ne sera pas le cas, puisque le gouvernement se réjouit déjà du résultat obtenu et se dit déterminé à ne plus aller sur la table de négociations. En faisant cette affirmation, le ministre donne l’impression de s’adresser à ceux qui ont refusé de parapher le document mais, en réalité, par la même occasion, le gouvernement fait  fi des préoccupations de la société civile et de l’opposition.

C’est une très lourde responsabilité que le gouvernement est en train de prendre. A qui profitera cet entêtement ? Que cache-t-on au peuple ? C’est la question qu’on se pose aujourd’hui.

En tout cas, lorsqu’on se réfère sur les déclarations du ministre des Affaires Etrangères ? Abdoulaye Diop, on doute de la sincérité du gouvernement par rapport au peuple, malgré les réactions multiples dans plusieurs localités du pays tendant à positiver ledit document.

Il est temps que les uns et les autres soient suffisamment responsables en mesurant les conséquences des décisions qu’ils prendront pour l’avenir du Mali. Au regard de ce qui précède, nous osons croire que la nouvelle stratégie de communication gouvernementale du ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Choguel Kokalla Maïga, n’est pas encore opérationnelle. Ainsi, il faudra œuvrer à ce qu’il n’y ait pas d’ambiguïté dans la communication gouvernementale, notamment en ce qui concerne les questions aussi sensibles que le retour de la paix et de la sécurité dans les régions nord du pays.

 

Sinaly

 

Source: Le Pouce

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