Le cortège présidentiel, de retour de l’aéroport Modibo Kéïta de Bamako-Senou, après la visite du Président de la République Fédérale d’Allemagne le vendredi dernier, a fait un accident qui a causé dix-huit blessés dont certains seraient dans un état grave.
Le Président de la République Fédérale d’Allemagne a effectué le vendredi 12 février dernier, une visite de travail de 24 heures au Mali. Une visite au cours de laquelle il a eu un tête-à-tête avec son homologue malien, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta avant de rencontrer d’autres hautes personnalités du Mali. Aussi, il a rendu une visite de courtoisie aux éléments allemands de la MINUSMA à Koulikoro.
Aux environs de 16 heures, il devrait quitter Bamako pour Berlin. Après avoir dit au revoir au Président allemand, sur le chemin de retour, l’escorte présidentielle a fait un accident de circulation aux environs de 17h 04. En effet, deux véhicules, un mini-bus et une Toyota (tous du cortège) se sont cognés. Bilan : 18 blessés dont 1 garde malien et les autres seraient des militaires de la MINUSMA.
De sources concordantes, certains blessés seraient dans un état grave au moment où la Protection civile les transportait à l’hôpital du Mali à Missabougou. Depuis son élection en 2013, cet accident est la énième de l’escorte du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. D’où des interrogations. Quelles sont les causes de ces accidents à répétition ? Ces accidents sont-ils dûs à des défaillances techniques ? Ou des erreurs humaines ? Seules les enquêtes nous édifieront. Des enquêtes dont la suite n’est jamais connue.
Pas plus tard qu’hier, aux environs de 13h 40, sur le Boulevard de l’Indépendance, des véhicules du Protocole de la République, ont failli écraser de paisibles citoyens. Ces véhicules, au nombre de quatre dont un mini-car blanchâtre, étaient conduits par des chauffards. Il n’y avait pas d’autres passagers.
Eux venaient de Koulouba et le feu était au rouge au niveau du Rond Point jouxtant la Station Total et le Centre Aoua Kéïta, ils devaient donc s’arrêter. Apparemment, la vie humaine leur importe peu. Surtout celle des pauvres citoyens.
Y. SANGARE
B.KONE
