Les habitants de Gao révoltés contre l’insécurité persistante dans la région. Ils réclament la reprise de certaines mesures sécuritaires pour mieux sécuriser la ville d’ici vendredi prochain.
Une attaque contre le poste de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance CMFPR1 à Wabaria, a fait 07 morts et un blessé mardi 18 octobre 2022. Les assaillants ont aussi emporté un véhicule et des armes du mouvement d’autodéfense. Des témoins indiquent que l’offensive a été menée par des hommes lourdement armés arrivés à moto. Ces derniers ont disparu dans la nature après leur forfait, rapportent les mêmes sources. Cette nouvelle violence révolte davantage les habitants de Gao contre l’insécurité grandissante dans leur localité.
Une recrudescence de la violence à Gao depuis quelque temps qui a attisé la colère de la population. Des centaines de personnes ont manifesté leur raz-le-bol dans la même journée suite à l’appel de la société civile. Un mémorandum a ensuite été remis aux autorités de la région pour faire face à cette « insécurité grandissante ».
Interdiction de circulation des armes
Le document recommande entre autres, excepté l’armée malienne, l’interdiction de circulation des armes, des véhicules non immatriculés dans la ville. La société civile préconise aussi la reprise sans délai de l’opération « Fily dio » (fouille systématique des lieux suspects). Des recommandations qu’elle souhaite voir concrétisées dans un délai de trois jours.
Le gouverneur a rassuré les manifestants que les doléances exprimées seront remises à qui de droit.
La société civile menace de riposter
La société civile de Gao espère une prise en compte de leurs recommandations. Sans quoi, elle entreprendra d’autres actions. Abdoul Karim Samba est l’un des acteurs de la société civile de Gao.
Source : Studio Tamani