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A Bamako, la « fête du poulet » s’annonce timide

C’est une  tradition, à la veille de Saint Sylvestre, le marché avicole connait une affluence à Bamako. Les vendeurs de volailles se frottent bien les mains. Mais cette année, à quelques jours de la fête,  une inquiétude est perceptible tant chez les consommateurs que chez les vendeurs.

Il n y’a pas assez de poulets dans les cages. C’est le constat que nous avons fait au marché de Sabalibougou, l’un des plus importants de la commune V du District de Bamako.

Ce samedi 26 décembre, comme à l’accoutumé, le marché de Sabalibougou est bien animé. Vendeurs et clients se bousculent. Dans les raillons réserver aux volailles, Issa négocie le prix d’un poulet. Le montant demandé par le vendeur semble élevé pour le jeune homme. « Je ne comprends plus rien, juste la semaine dernière j’avais acheté un poulet à un prix plus abordable. Mais aujourd’hui tout est devenu plus cher. Nous n’avons d’autre choix que de nous tourner vers les poulets de chair », témoigne une dame.

Ce changement de prix se justifie par la hausse du prix des aliments pour volaille, tente d’expliquer un autre vendeur. Aussi, la forte demande contribue à faire grimper le prix en cette période des fêtes de fin d’année.

Malgré l’insistance d’Issa, le vendeur campe sur sa position. A prendre ou à laisser. « Cette année nous déplorons pour le moment un manque de poulets locaux qui sont beaucoup demandés, mais rares car les éleveurs sont de plus en plus orientés vers l’élevage du poulet de chair qui prend moins de temps et  est plus rentable ».

Quelle que  soit la race, les prix varient actuellement entre 2500 et 3000 francs CFA voire plus. Conséquence : l’influence est au rendez-vous, mais les ventes sont timides.

« Nous avons plus de visiteurs que de d’acheteurs. Ils viennent juste demander le prix. Nous passons toute la journée dans cet état. Nous espérons que les clients viendront », s’enthousiasme un vendeur, qui sous-entend que la crise économique causée par la pandémie du coronavirus, s’est invitée à la fête.

Adam DIALLO

Source: Bamakonews

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