Le lobby a payé et les commentaires vont bon train quant au choix du jury. Contre toute attente, le jury du 3e « Prime » de la saison I de Miss Faida a octroyé vendredi au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, la plus forte moyenne des nominées à la candidate Awa Touré.
Après deux semaines d’intenses activités, marquées par les débats sur le rôle de la femme dans la réconciliation, la cohésion sociale et du développement socio-économique et la dépigmentation en Afrique, les rideaux sont tombés le vendredi 11 avril, sur les travaux du 3e « Prime » de la saison I de Miss Faida de Diam-Consul.
Pour cet enregistrement, 3 filles étaient en compétition officielle sur l’histoire d’Apla Pokou de Côte d’Ivoire. Il s’agissait d’Aminata Sissoko, Awa Touré et Kounké Xola Afi du Bénin.
Les 3 faida nominés ont fait la narration de l’histoire de la légendaire Africaine qui a marqué les lignes du peuple baoulé en Côte d’Ivoire. Les candidates ont parfaitement maitrisé le sujet. Leur diction était sans reproche, l’identité culturelle était en harmonie avec l’accoutrement et elles n’ont pas pêché devant les membres du jury.
Le jury présidé par le chef de département technique du Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, Amadou Camara a attribué la plus forte moyenne à la candidate Awa Touré (7,66) suivie de Kounké Xola Afi (6,99). Aminata Sissoko a été classée 3e avec 5,41.
Pour la promotrice de l’émission et directrice de Diam-Consul, Koussourou Bathily, la philosophie de cette émission est de promouvoir les potentialités culturelles des différents pays d’Afrique et donner l’opportunité aux jeunes artistes de s’exprimer sur scène, d’où le choix des thèmes rôle de la femme dans réconciliation, de la cohésion sociale et du développement socioéconomique, de la dépigmentation et l’histoire de la reine Apla Pokou. Avant de préciser que le projet est initié de concert avec la 2e chaîne de télévision de l’Office de radio télévision diffusion du Mali (TM2) et la Télévision liberté (LTV).
Pour le prochain enregistrement, les nominées Oumou Diarra F1, vont faire l’exposé sur un plat traditionnel et les débats seront rudes autour de l’histoire des jumelles de Djenné dans la 5e région administrative du Mali.
Bréhima Sogoba
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau
