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Tina Glamour «Je ferai de l’érotisme jusque dans ma tombe»

Tina Glamour (à l’état civil) Logbo Valentine Artiste-chanteuse mais aussi femme au caractère bien trempé, Tina Glamour (ou encore Lady Glamour) Parle de sa carrière artistique et revient sur cette enfance aux Etats-Unis dont elle a été toujours fière. Mais surtout de cet amour qu’elle porte à son fils Dj Arafat.

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Comment va Tina Glamour, pardon, Lady Glamour ?

 

Je vais très bien. Après mon anniversaire au VIP, je suis dans ma tanière. Je suis née un 14 juin, j’ai donc organisé une bouffe-party à cette date commémorative. Et le lendemain, M. Prince Alex du ‘’Vip’’ a continué l’anniversaire. C’était surtout dans le but de me rapprocher de mon fils Arafat. Mais il y a eu des incompréhensions au niveau des photos qui ne devraient pas être publiées.

 

Ces photos étaient quand même très choquantes !

 

Je me suis entendue avec les responsables de la boîte pour un passage télé obligatoire pour annoncer cet anniversaire. Mais pas de photos privées. Et pendant mes prestations, je ne sais pas qui a fait ces photos. J’ai démarré ma carrière avec un style érotique, je ne peux donc pas venir sur scène en soutane ! Les photos étaient suggestives parce que je suis une femme qui suggère. J’étais vêtue selon mon look ‘’Me voici, me voilà’’.

 

Bon, Lady, et si nous parlions de vous-même ? On sait que Lady Glamour a eu aux Etats-Unis une enfance très heureuse dont elle parle toujours avec fierté. Vous auriez fréquenté la même école que le fils d’un célèbre écrivain africain ?

 

Bien sûr, je suis condisciple d’Eric Oyono, le fils de l’écrivain Ferdinand Oyono. Nous étions tous des enfants de diplomates. Il y avait aussi le fils de M. Aké Siméon, l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis qui était le patron de mon père à l’ambassade. Tout comme le fils de M. Essy Amara. Je suis née sous une bonne étoile. C’est Dieu qui m’a tracé ce destin. Ce que les gens recherchent à 100 ans, moi, je l’avais déjà vécu à 40 ans. J’ai eu une enfance très harmonieuse.

 

Lady Glamour, femme de caractère, est une chanteuse à la voix puissante. Selon vous, qu’est-ce qui bloque le décollage de votre carrière ?

 

J’ai 23 ans de métier. J’ai six (6) albums. Ma carrière marche normalement. Il ne faut pas avancer comme une fusée et chuter après, comme une étoile filante. J’ai eu de grands managers comme Koné Dodo que j’ai vu, lui aussi, insulter mon fils Arafat à la télé !

 

Ah, bon ! Qu’en est-il exactement ?

 

Oui ; c’était dans le cadre du Masa (Marché des Arts du Spectacle Africain). Koné Dodo a traité mon fils d’irresponsable à la télé. Quand il était à Boundiali pour des raisons politiques, lui et moi, nous nous sommes croisés deux ou trois fois. J’ai même les photos chez moi. Même si mon fils a fait des bêtises, il aurait pu penser à moi avant de le traiter d’irresponsable à la télévision ! Il est aujourd’hui Directeur du Palais de la Culture, mais demain il peut être mon gardien ! Il faut faire attention dans la vie. Je n’ai pas apprécié. Je profite de votre journal pour le dire. Quand un responsable du showbiz de cette envergure se met à insulter mon fils, c’est moi la mère qu’il blesse.

 

Revenons à la musique : ne pensez-vous pas que votre style musical dérange un peu ?

 

Je ne dérange personne. Je fais de l’érotisme. Je ne fais pas de la perversité.

 

Entre perversité et érotisme, quelle différence y a-t-il, selon vous ?

 

La perversité, c’est quand n’importe qui vous emballe après un spectacle pour vous mettre dans son lit. Moi, je fais de l’érotisme. Je veux montrer que la femme africaine est belle. Moi, je n’ai pas grandi en Afrique ; c’est ce style que je me suis donné ; c’est mon feeling et jusqu’à dans ma tombe, je vais continuer de le pratiquer.

 

Lady Glamour a-t-elle des amis dans le milieu ?

 

Oui, j’ai des amis réels comme Séliko.

 

Il vous accompagne même pour cette interview. C’est votre seul ami dans le milieu ?

 

Avec Séliko, c’est 31 ans d’amitié. C’était son anniversaire il y a quelques jours. J’avais d’autres amis mais le Seigneur les a pulvérisés autour de moi.

 

Votre actualité musicale, c’est bien ce duo avec Kéké Kassiry, votre ex-compagnon !

 

Non, ce n’est pas mon actualité. Kassiry ne fait pas d’effet sur ma carrière. C’est quelqu’un avec qui j’ai vécu. Nous avons eu une fille qui a 15ans aujourd’hui. Je l’ai juste invité sur une chanson de mon prochain album comme je pouvais inviter Chris Brown ou Madona, ce n’est pas impossible. Ce n’est pas Kassiry qui a sorti de l’argent pour produire mon album. Ne vous focalisez donc pas sur ce duo que les gens ont interprété autrement; ce n’est pas un évènement. Moi j’ai quitté Kassiry depuis 2009. Kéké Kassiry sort avec la danseuse avec qui il s’est rendu récemment à l’émission ‘’C’midi’’. C’est sa compagne. Je ne sais pas pourquoi il ne l’a pas présentée à l’antenne. Comment donc puis-je donc être avec lui ?

 

Pourquoi cette précision ? Cela vous gêne que M. Kassiry se soit remis avec une autre ?

 

Ça ne m’intéresse pas. Ça m’a choqué, c’est tout.

 

Mais en quoi cela vous choque-t-il ?

 

Quand on sort avec quelqu’un, on ne le cache pas. On le présente. Moi-même, si je sortais avec un vendeur de poulets du coin de la rue, je n’aurais pas honte de le présenter.

 

Alors, avez-vous un homme dans votre vie ? Le mariage, vous y pensez ?

 

Cela ne regarde personne ! Au moment opportun, vous le saurez.

 

Vous êtes une femme très belle et toujours jeune ; quel est votre secret ?

 

Je vais vous le dire : je ne mange pas la viande de boeuf qui fait vieillir. Mon coeur est pur. Je dis ce que je pense. Je m’arrange à être saine. Je n’ai pas de tatouage sur mon corps. J’ai été beaucoup blessée dans ma vie. Mais aujourd’hui, personne ne se mettra entre mon fils et moi. Il est le seul Dj ivoirien à être passé sur France24. Je suis fière de mon fils.

 

Vous êtes naturellement une très belle femme ; mais pourquoi ce maquillage à outrance ?

 

Je ne me maquille pas à l’excès. Quand je suis devant la caméra, je suis la star, donc je suis excentrique. Je ne fais pas partie des artistes ‘’gawa’’ (ploucs) qui portent des bottillons sous nos tropiques à midi pour se promener dans les marchés de Marcory. Quand je dois faire une émission télé, je deviens une marque déposée. Je maquille mes grands yeux. Je fais en sorte que le maquillage soit assorti avec ma tenue.

 

La vieillesse, en avez-vous peur ?

 

Pas du tout. Je la prendrai comme elle viendra. Mais en ce qui me concerne, Dieu dit que ce n’est pas pour maintenant (Elle rit). Ma mère qui a 70 ans, vit encore aux Etats-Unis. C’est une très belle femme très bien conservée. Donc, c’est ‘’naissance’’ (c’est une question de gènes).

 

Source: Select Magazine

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