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GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS D’IBK : Entre satisfaction et déception

Depuis son arrivée au pouvoir, le président IBK en est à son troisième PM assorti de réaménagement gouvernemental. Est-il à la recherche d’une efficacité qui tarde à voir le jour ?

tele ibk ibrahim boubacar keita president malienIl serait difficile de répondre cette question par l’affirmative, vu la présence quasi permanente de certains ministres au sommet de l’Etat qui ne font que changer de ministère pour des raisons qu’on ignore. En tous les cas, le commun des mortels a du mal à mesurer un impact positif de la plupart de ces inamovibles sur leur quotidien. Dans la réalité, l’embourbement du pays est palpable.

La pauvreté, le chômage, l’insécurité dans toutes ses dimensions et les écarts de conduites ont atteint des seuils inquiétants. Le pays stagne dans une zone de turbulence ou Il faut plus qu’un réaménagement ou la création de ministères supplémentaires pour nous en sortir. De loin, je suis la personne la moins indiquée pour donner des leçons de gouvernance à des cadres rompus à la tache. Cependant, les problèmes du pays sont tellement à l’évidence que même les novices sont sceptiques par rapport à la réussite des démarches actuelles. Le principal problème du pays est son administration gangrenée par la corruption. Cette corruption a pris une telle ampleur, que même animé de la meilleure des foies, on ne saurait distinguer les agents intègres de l’état. Les enquêtes sans suite, les surfacturations impunies, les abus de pouvoir et les spéculations tolérés dont sont victimes les citoyens ordinaires, sont quelques unes des conséquences de la corruption qui gagne du terrain. Aucun secteur ni aucune structure n de la vie publique n’est épargnée. Aujourd’hui, l’Etat du Mali à travers ses agents, est au centre de la corruption et en même temps la pièce maîtresse dans la lutte contre celle-ci.

Dans ce cas de figure, la marge de manœuvre est très réduite pour éradiquer les travers qui plombent le décollage du pays. Les propos du genre ; on se connaît dans ce pays est révélateur de la profondeur de la complicité entre les différents acteurs responsables de la gestion de la vie publique du pays. Le président IBK est cet homme providentiel que le peuple a choisi pour briser ce cercle infernal. Plus de deux ans après son investiture, La corruption et les pratiques peu orthodoxes se portent comme un charme. Aucune sanction majeure, seul le menu fretin passe à la trappe comme d’habitude ! L’argument qui consiste à dire qu’il a hérité d’un pays en déconfiture ne tient pas la route. Depuis l’avènement de la démocratie, il est dans les rouages du pouvoir, donc s’est en homme averti qu’il a sollicité nos suffrages. Le président IBK doit et peut mieux faire en remettant au gout du jour, la reforme de l’état qu’il avait prôné un moment. Cette reforme, si elle se fait en profondeur, fera certainement de nombreux mécontents certes, mais, elle sera la bouée de sauvetage d’un pays qui aura assez souffert des effets néfastes de la mauvaise gouvernance. Le Mali, notre pays a besoin d’agents totalement dévoués à sa cause et exclusivement au service du pays et du citoyen.

Les hommes se succèdent, les pratiques restent immuables. L’état peu reluisant de notre nation doit inciter le président de la République à revoir le critère de sélection de ses collaborateurs et responsables pour mettre en chantier l’ambitieux programme de campagne qu’il nous à proposé.

Au regard des difficultés et l’absence de signe annonciateurs de changement de pratique, de gestion, le doute s’est installé dans les cœurs et les esprits. Pour autant, l’espoir subsiste. Cet espoir est symbolisé, entre autres par le ministère de la Santé. Ce ministère abat un travail extraordinaire malgré les quelques reproches qu’on puisse lui faire. Son engagement sans faille dans la lutte contre la maladie à virus Ebola, les campagnes de vaccinations qu’elle mène sont de réels motifs de satisfaction. Le ministère de la santé veille constamment sur notre santé. Gageons que sa conduite fera des émules au sein du gouvernement. Il y a aussi le ministère des Affaires étrangères. Lors des pourparlers en Algérie, il a brillé de mille feux. Pendant toute la crise sécuritaire, il a fait notre fierté jusqu’à la signature de l’accord d’Alger tant à l’intérieur qu’a l’extérieur. Puis silence radio. La création récente d’un ministère de la Coopération internationale et de l’intégration régionale est –il le signe de son essoufflement ? Pour avoir tenu les examens de fin d’année et la nouvelle rentrée scolaire, le ministère de l’Education suscite un espoir teinté du fait que son activité ne s’étend pas sur l’étendue du territoire.

source : Bamada.net

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