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Dans les rues de Magnambougou Faso Kanu : un instituteur de Kalaban coura battu à mort puis brûlé pour vol de Djakarta

Moussa Sidibé surnommé Moisé par les intimes et son compagnon de tous les jours, Samou Sidibé sont arrivés mercredi en début d’après à Magnambougou Faso Kanu sur une moto Djakarta. De passage devant une grande cour,  Ils aperçoivent une Djakarta garée et s’immobilisent. Pendant que Samou est resté à la porte, Moisé est entré pour tenter de s’emparer de l’engin. Un voisin l’aperçoit et crie au voleur. Son ami panique et s’enfuit sur leur moto. Pourchassé il est rattrapé et lynché à mort puis brûlé.

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C’est grâce aux papiers retrouvés sur lui que les uns et les autres sauront que  Moussa a été formé à l’IFM (institut de formation des maîtres) de Mopti. D’autres témoignages préciseront qu’il était instituteur à l’école fondamentale de Kalaban coura en commune V. Cette face cachée était méconnue de ses pairs qui s’étonnaient tout de même de son standing car, il semblait vivre au dessus de ses moyens. Moisé comme on le surnomme s’échangeait régulièrement de voiture comme de motos neuves, portait des vêtements de haut de gamme.

Le jour de son lynchage, il avait quitté Torokorobougou où il avait longtemps bu de l’alcool dans un bar en compagnie de son ami et cousin Samou Sidibé. C’est après qu’ils se sont retrouvés dans les rues de Magnambougou Faso Kanu en commune VI. La suite des événements prouve qu’ils étaient venus pour voler. De passage devant une concession, les deux buveurs ont vu une moto Djakarta garée dans la cour.

Pendant que Samou est resté sur leur moto à la porte, Moisé a pénétré dans la concession pour tenter de s’emparer de la Djakarta garée. Malheureusement, il est vu par un voisin qui a crié au voleur. Moisé renonce et prend la fuite en direction de Samou qui a démarré sa moto,  l’abandonnant à son sort. Pourchassé, il est rattrapé par la foule, battu à mort puis brûlé. Quant à Samou, il court toujours.

 

Dénis T Théra

Source: Autre presse

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