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Comité de suivi de l’accord pour la paix : Les mouvements armés du COMPIS 15 confirment le blocage

Les principaux responsables des mouvements favorables au caractère inclusif de l’Accord pour la paix et la réconciliation étaient face à la Presse, vendredi, pour faire le point de la dernière réunion du Comité de suivi dudit Accord qui s’était tenu la semaine dernière. Selon les animateurs de ‘’COMPIS 15’’, il y a bien et bel du blocage autour de la question de la représentation.

coordination mouvement compis15 groupe arme

Comme à l’accoutumée depuis l’avènement du mouvement, ladite conférence de presse était animée par  le trio Mohamed Ousmane Ag Mohamédoune, coordinateur de la COMPIS15, Me Abouba Aly Maiga du CMFPR3 et Mohamed Sidibé du Gandaizo.

Dans le propos liminaire rendu au nom de la coordination, le représentant du CMFPR3, non moins secrétaire général adjoint de la COMPIS, a d’entrée de jeu dénoncé une violation des articles 58 et 67 de l’accord signé à Bamako le 15 Mai et parachevé le 20 juin dernier.  “Nous avons accepté en premier lieu d’intégrer une des parties ensemble, la CMA ou la Plateforme. Mais notre quota de représentativité devrait se discuter directement avec la médiation et l’autre partie, le gouvernement. Et que ce n’était pas un problème pour la CMA et la Plateforme” a indiqué Mohamed Ousmane Ag Mohamédoune, coordinateur des adeptes d’un comité de suivi inclusif. Et de déplorer, par la même occasion, la survenue d’une proposition présentée comme une offre faite par la CMA et la Plateforme après un compromis. «On a dit qu’on n’est pas d’accord», a par ailleurs martelé le coordinateur  en protestant contre une grande disparité ayant prévalu à la répartition des quotas de représentativité ainsi que la portion congrue attribuée à ‘’COMPIS-15’’ fort de sept mouvements, de son arsenal en armements et de ses nombreux combattants. On leur demande de se faire représenter par six personnes dans le comité de suivi contre vingt-deux pour la Plateforme et vingt-deux pour la CMA, a expliqué Ag Mouhamédoune en criant au déséquilibre, à une représentativité largement disproportionnée  en comparaison par rapport au poids et à la légitimité de son mouvement sur le terrain.

A TOURÉ

 

Source: Le Témoin

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